Constant Mutamba constate l’échec de Mukoko Samba

Plus rien ne marche à la Société Commerciale des Transports et des Ports (SCTP) depuis l’arrivée du Directeur Général, Daniel Mukoko Samba. Il n’y a pas que les travailleurs qui s’en plaignent. Des administrateurs et certains membres du comité de gestion constatent eux aussi la course qu’a prise cette société vers sa faillite qui parait plus plausible que jamais. C’est le cas de l’Administrateur Constant Mutamba Tungunga qui est monté au créneau pour alerter la Présidente du Conseil d’Administration sur les causes principales du malaise social qui y prévaut.

Il soutient que le problème dont souffre l’Ex-Onatra n’est pas d’ordre financier mais plutôt de mauvaise gestion des ressources disponibles, de leur affectation et de la définition des priorités sociales.
C’est dans une correspondance datée du mois d’octobre dernier qu’il a tenu à appeler le Conseil d’Administration à prendre ses responsabilités en prenant urgemment des mesures préventives nécessaires pour éviter l’accroissement irréversible du passif social. Avec des preuves en appuie, il a démontré la gestion peu orthodoxe des recettes de la SCTP par Mukoko Samba et indiqué que le DG n’a pas raison de lier le non-paiement des salaires des agents aux difficultés d’ordre économique. « Cette position du Directeur Général rejetant la procédure de conciliation de l’Inspecteur Général du travail traduit son manque d’intérêt pour consolider un dialogue social avec le banc syndical afin de préserver la paix sociale déjà menacée par lesdites difficultés économiques pour lesquelles l’inspection générale du travail est compétente de connaître les contours à l’initiative de la partie diligente sur pied des articles 304 et 307 du code du travail », a fait remarquer Constant Mutamba.
Accusant Mukoko de faire obstruction à la procédure de réconciliation initiée par l’inspection générale du Travail, il a affirmé qu’il n’a pas réussi à redresser la SCTP. « C’est pourquoi, il sied de considérer que la publicité des difficultés économiques par le Directeur Général sonne comme un aveu d’échec de sa politique de redressement de l’entreprise présentée dans un plan d’urgence de sortie de crise, validée par le Conseil d’Administration en août 2017 pour une période de cinq mois dont les priorités étaient focalisées sur l’apurement du passif social et la relance de l’exploitation », a-t-il écrit. Lire l’intégralité de sa lettre.

CN

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