Affaire DEA : Matata victime d’un acharnement politique

L’abattage médiatique autour de la défense du mémoire d’études approfondies de l’actuel Premier ministre ne peut se justifier que par une chose : l’homme est victime d’une énième attaque venant de ses « ennemis » politiques. Voici pourquoi.

Trois membres du bureau de la faculté des sciences économiques de l’Université de Kinshasa (UNIKIN) reprocheraient notamment au mémoire de DEA (diplôme d’études approfondies) défendu dernièrement avec grande distinction par le récipiendaire Augustin Matata Ponyo, un vice de procédure dans la recomposition des membres du jury.
Or, la composition des membres du jury pour ce mémoire, comme beaucoup  d’autres de la même promotion, a été faite depuis le 23 mars 2009 au terme d’une réunion du Conseil facultaire présidée par feu le professeur Mubake Mumeme, alors chef du département des sciences économiques.
Six ans après, le candidat Matata défend son mémoire. Et ce n’était plus possible de réunir  tous les mêmes membres du jury désignés au départ.
Deux têtes manquaient à l’appel : le professeur Mubake, décédé depuis et son collègue, le professeur Bongoy suivait des soins médicaux à l’étranger.
Tout s’imposait donc pour recomposer l’équipe, ce que les règlements universitaires n’interdisent pas.
Et c’est ce que le doyen de la faculté des sciences économiques, le professeur Tiker-Tiker, a fait, conformément aux règlements facultaires.
Non seulement la recomposition des membres du jury pour la défense du DEA de Matata était régulière, elle n’est pas un cas inédit. Plusieurs autres cas similaires sont répertoriés dans les facultés des sciences économiques de l’UNIKIN, tout comme dans toutes les facultés.

QUAND L’UNIVERSITE SERT DE CHAMP DE BATAILLE A UN COMBAT POLITIQUE
Malgré tout, c’est étonnement sur ce terrain que le DEA de Matata Ponyo est attaqué. En plus, par le canal médiatique. Voilà pourquoi cette affaire sent un parfum politique. Augustin Matata Ponyo est visiblement victime d’un énième acharnement politique. Ses « ennemis politiques » n’ont fait de ce DEA qu’un moyen désespéré de l’atteindre. Leur objectif étant sûrement de souiller la réputation d’un homme qui, dans l’exercice de ses fonctions à la tête du gouvernement, ne cesse de réaliser des prouesses notamment en ce qui concerne la stabilisation du cadre macro-économique. De quoi être constamment la cible des flèches empoisonnées de ses « jaloux ».
Comment peut-on comprendre autrement cette campagne permanente de déstabilisation pour un problème qui n’en est pas un, en plus de relever strictement du domaine académique ? Est-ce le statut du récipiendaire qui autorise à ce que cette affaire soit balancée sur la place publique à l’emporte-pièce ? Une source indépendante qui observe ce dossier semble trouver la réponse : « L’acharnement autour de DEA de Matata a des soubassements politiques. C’est une certitude. Le plus révoltant, c’est de voir l’université servir de champ de bataille à un combat politique qui pouvait bien se dérouler ailleurs. Car autant sur la procédure de défense que sur la qualité du mémoire de DEA défendu par un jury recomposé – deux de ses membres ayant été frappés d’indisponibilité – le travail de Matata a le mérite d’avoir abordé un sujet courageux, en ce temps de refondation de l’Etat congolais. »
Tout est dit. Tout est déplorable, dans cette affaire sans tête ni queue. D’ailleurs, le concerné, ne s’y intéresse même pas, pour ne pas se jeter dans la boue, lui qui est concentré dans ses lourdes tâches quotidiennes à la tête de l’exécutif national.
Il sied de rappeler que le sujet de ce mémoire de DEA défendu avec mention grande distinction par Matata était : « Des institutions fortes pour le développement économique de la RDC ». Au départ, en cours des recherches, il était titré : « Un Etat fort pour le développement économique de la République démocratique du Congo ». Ce changement nuancé du titre a été également contesté par ses détracteurs. Une autre accusation dénouée de tout sens.

Katz.

 

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