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« Kinshasa à l’horizon 2050 », tel est le thème d’un atelier de deux jours organisé par la Dynamique des politologues (DYPOL), au CEPAS à Kinshasa. Pendant ces deux jours, cette structure a réuni les intelligences pour anticiper les problèmes du futur et trouver des solutions.
« Gouverner c’est prévoir et pour prévoir il faut anticiper », dit-on. A la clôture des travaux, Christian Ndombo, Coordonnateur de la DYPOL a indiqué que ces deux jours d’échanges ont permis de sortir avec le sentiment d’un devoir accompli grâce à l’éclairage des différents intervenants et la pertinence des questions soulevées par le public. « Il nous revient donc aujourd’hui, de décider soit de laisser le volet fermé, soit de prendre cette lumière et la partager dans nos milieux de vie, pour que de ce feu de foyer jaillisse une lumière », a-t-il déclaré. Christian Ndombo dit avoir tiré des leçons de chaque intervention, notamment du professeur Kalele qui a développé le concept de la sociologie de la difficulté.
Parmi les intervenants, figuraient aussi le député provincial, Serge Maabe. Ce dernier a abordé la question de l’éducation fiscale qui, selon lui, ne suffit pas. Et qu’il faut des sanctions pour secourir l’éducation fiscale. Le sénateur Debo, par contre, a soulevé la notion de la désaffection de la politique qui est consécutive à la rupture entre le citoyen et la cité. Celui-ci recommande de créer une catéchèse de la conscientisation des masses.
Après cet atelier, la Dypol pense organiser un travail interne pour produire un rapport final avec des recommandations techniques qui seront soumises aux décideurs et à la population. Mais il sera de la responsabilité des décideurs de jouer leur partition pour mettre en œuvre toutes les préoccupations qui ont été soulevées. Car, pense Christian Ndombo, il y a des choses qui ne demandent pas l’argent, mais de la volonté politique. Allusion faite à la loi sur le Partenariat Public-Privé (PPP) qui est actuellement au Parlement. Mais aussi de la mise en valeur de l’éducation environnementale. Par ailleurs, il y a d’autres éléments qui vont demander des travaux plus techniques. « Lorsque nous demandons par exemple que la taxe sur l’habitat soit redonnée à la ville, nous voulons que la ville qui porte les questions environnementales et qui en subit les conséquences soit elle-même en mesure de répondre aux besoins », a souligné Ndombo.
Des recommandations…
La DYPOL prie l’exécutif de Kinshasa de vulgariser l’édit portant schéma d’orientation stratégique pour l’agglomération de la ville afin de favoriser une plus grande appropriation de la population; mettre en œuvre la chaine de traitement intégral des déchets ; l’instauration d’une taxe sur la bouteille d’eau en plastique pour couvrir les charges liées à la gestion des déchets ; de recourir au PPP pour financer le développement ; d’instaurer la culture de sanction tant pour les redevables que les assujettis.
Au gouvernement central, DYPOL propose d’organiser le recensement général de l’habitat et de la population afin de doter le pays des statistiques fiables à même de favoriser un traçage réel pour son développement. A part cela, il doit articuler clairement les compétences entre les ministères central et provincial notamment dans le secteur des affaires foncières et urbanisme, ainsi que de rechercher des solutions à travers la modernisation des milieux ruraux.
Quid de la Dypol ?
La Dynamique des politologues est une ASBL créée depuis le 30 juin 2012, qui réunit tous ceux qui ont en partage les sciences politiques. Il n’y a pas que ceux qui ont fait les études y afférentes, mais ceux qui ont pour champ professionnel, les sciences politiques. A en croire Christian Ndombo, sa mission est de permettre cette diffusion de savoir, le développement de la production de la connaissance politologue mais également le développement de la recherche. Il s’agit d’un groupe d’aide à la décision, qui réfléchit et produit des éléments de connaissances de société et remet aux autorités les résolutions.
Judith Asina