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Après deux jours de conclave (du 30 avril au 1er mai), le Comité laïc de coordination (CLC) fait un constat inquiétant du processus électoral. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) se fourvoie dans la campagne de sensibilisation d’une machine à voter non prévue par le calendrier électoral et perd du temps pour l’essentiel du processus. Ce qui fait douter le CLC quant à l’organisation, en décembre 2018, des élections. Cette structure pense renouer bientôt avec les marches pacifiques.
Cette structure des laïcs catholiques redoute soit une nouvelle prolongation des élections soit une organisation bâclée de ces scrutins. Elle a présenté à travers une déclaration faite hier, mardi 1er mai 2018, deux scenarii : « soit le gouvernement et la CENI repoussent les échéances à de nouvelles dates hypothétiques, en prenant prétexte à des difficultés opérationnelles et logistiques, manipulant une fois de plus l’opinion nationale et internationale ; soit que ces ceux organes conduisent le pays aux élections sans mesures préalables de décrispation politique, ni de garantie de transparence et de crédibilité », analyse le CLC. Ce comité conduit notamment par les professeurs Isidore Ndaywel et Thierry Landu criant que cette possibilité de report des scrutins du 23 décembre 2018 soit entérinée comme toujours par la Cour constitutionnelle. « La Cour constitutionnelle étant d’avance programmée pour statuer sur les litiges électoraux suivant les injonctions qui lui seront données. », analyse-t-il. Ces craintes persistantes de report, le CLC les fonde aussi sur l’éparpillement visiblement délibéré de la CENI. « La CENI continue à gaspiller à la fois son temps, ses moyens et son énergie à la défense de son projet illégal et conflictuel d’imposition d’un matériel électoral [machine à voter] décrié sur le plan national et déconseillé par tous les pays amis y compris celui de provenance de cette technologie. », a déclaré le CLC. Pour ces laïcs catholiques, il devient de plus en plus difficile d’envisager la publication par la CENI, le 19 septembre, des listes définitives des candidats. « Alors qu’avant ces dates ou parallèlement, devaient également être organisés l’enrôlement des Congolais vivant à l’étranger, l’audit du fichier et la formation des agents en charge des opérations électorales. Il est peu probable qu’à la date critique du 19 septembre 2018, la CENI puisse être capable de rendre publiques, comme prévu par le calendrier électoral, les listes définitives des candidats à tous les niveaux en vue des scrutins présidentiels provinciaux, du 23 décembre 2018. »
Pour ce faire, le CLC est prêt à reprendre ses actions de rue. C’est-à-dire, les marches pacifiques.
CN