Dans un communiqué signé par son Président, Emmanuel Cole, la Fondation Bill Clinton pour la Paix (FBCP) prie le gouvernement congolais de participer à la conférence de Genève sur les fonds d’aide pour le pays, afin d’allouer à la Commission nationale pour les réfugiés et au HCR, aux Organisations humanitaires ainsi qu’à l’État congolais, des moyens nécessaires pour l’amélioration de la situation des réfugiés, déplacés internes, demandeurs d’asile. En cas du refus, que le HCR réduise drastiquement son aide à la CNR.

La Fondation Bill Clinton Pour la Paix FBCP en sigle a appris par les Médias Nationaux et internationaux l’arrivée à Kinshasa RDC le 05 Avril 2018 le Haut-Commissaire du HCR Monsieur Philip Grandi. A cette occasion, elle lui souhaite le bienvenu et bon séjour au pays de Kabila.
En effet, elle rappelle que l’un des objectifs du FBCP est de défendre notamment les Droits des Réfugiés, les déplacés, demandeurs d’asile sans distinction aucune. Et il se fait que la RD Congo compte parmi les pays qui accueillent un grand nombre des réfugiés mais ne dispose pas de moyens matériels et financiers assez suffisant pour assister les catégories d’homme sur son territoire depuis la création de la Commission nationale Pour les réfugiés (CNR) en 2002. Une situation qui a eu comme conséquence, la précarisation sociale de ces derniers. Toutefois la FBCP salue les efforts consentis par le HCR dans l’assistance et l’aide aux personnes de cette catégorie afin qu’elles bénéficient des solutions durables. Elle s’indigne par contre du comportement de certains agents du HCR qui profitent de la vulnérabilité de ces réfugiés et demandeurs d’asile pour les maltraiter. « Ce qui est inhumain et inacceptable », dit le communiqué.
Par ailleurs, la FBCP prie le gouvernement congolais de bien vouloir participer à la conférence de Genève sur les fonds d’aide pour la RDC afin d’allouer à la Commission nationale pour les Réfugiés, au HCR et autres Organisations humanitaire ainsi qu’à l’État congolais des moyens nécessaires pour l’amélioration de la situation des réfugiés, déplacés internes, demandeurs d’asile. Cela, vu que ne dispose pas de tous ses moyens pour son action, surtout en ce qui concerne l’accélération du processus d’établissement des Titre de VOYAGE Biométrique sur la Convention de Genève (TVC) de 1951 pour les réfugies bloqué depuis des années alors que tous les pays Africains l’ont déjà acquis. Elle invite toutefois le Haut-Commissaire de prendre des sanctions exemplaires à l’égard de ses agents du HCR qui profitent du nom de leur organisme pour régler des comptes aux réfugiés alors qu’ils ne font que défendre leurs Droits.

Judith Asina