Le nouveau ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles technologies de l’information et de la communication veut opérer des réformes courageuses pour booster son secteur. Quelques jours lui ont suffi pour s’imprégner des vrais problèmes et défis qui l’attendent, lui qui fait de la lutte contre la fraude son cheval de bataille et compte sur un changement positif des méthodes.

Depuis son installation, Emery Okundji encourage les  agents et cadres à la discipline et à travailler ensemble  pour répondre aux attentes du gouvernement. Il compte, au regard de l’évolution croissante de la science,  mettre à niveau le personnel administratif qui va l’accompagner dans la mission.
C’est dans ce but qu’il s’est rendu récemment au Centre national de formation des postes et télécommunications et au Secrétariat général de son ministère. Devant les agents et cadres mobilisés pour la circonstance, il n’est pas passé par quatre chemins pour les encourager à privilégier l’intérêt supérieur de la Nation.
« Nous sommes là pour vous. Travaillons en toute confiance, la main dans la main et relevons les défis de notre secteur. Le défi est grand pour que nous soyons à la hauteur et pour être à la hauteur, nous avons besoin de l’administration », a-t-il indiqué. Emery Okundji a rappelé que les télécoms font partie des services d’assiette et sont classées deuxièmes après les mines en termes de mobilisation des recettes au budget de l’Etat. « Aujourd’hui, les caisses de l’Etat sont presque vides. Et donc, le Président de la République et le Chef du gouvernement  attendent de nous beaucoup d’efforts pour mobiliser ces recettes pour le compte du Trésor public », a ajouté l’élu de Lubefu dans la province du Sankuru. Le ministre s’est engagé à mettre fin à la fraude dans ce secteur en vue de renflouer les caisses de l’Etat en cette période délicate où le pays a besoin d’argent pour la réalisation des urgences.
« Je suis conscient que nous avons des femmes et des hommes très compétents d’après toutes les informations que j’ai reçues. Vous savez, la RDC c’est notre pays à nous tous, c’est notre dénominateur commun. La meilleure de façons même si nous sommes dans des conditions difficiles mais nous devons travailler pour l’intérêt de notre pays », a-t-il lancé.