Warning: Invalid argument supplied for foreach() in /htdocs/wp-content/plugins/mailchimp-subscribe-sm/admin/classes/admin.php on line 536
Le Président de la SCODE, Jena Claude Muyambo est loin de classer son imaginaire procès dans les oubliettes. L’ancien ministre des affaires sociales sous le Gouvernement Gizenga ne cherche qu’à être lavé dans une affaire montée de toute pièce visant à ternir son image. Pour être rétabli dans ses droits, Muyambo est prêt à le faire jusqu’à se dépouiller pourvue qu’il soit rétabli.
Peu importe le temps que cela peut prendre. D’où, Muyambo, à travers son parti la SCODE et son conseil, ne cesse de clamer son innocence. Papy Boyimbo secrétaire général adjoint de la SCODE a été le premier à fustiger la condamnation de Muyambo qui, au cours d’une déclaration politique de la SCODE, avait qualifié celle-ci de machination politique. Hier, jeudi 20 avril 2016, le conseil de Muyambo via maitre Thierry Muteba dans une conférence de presse, a condamné la condamnation de son client. Avant de lâcher que son client, Muyambo pourvoit d’aller en cassation pour qu’il soit rétabli. Si devant les cours et tribunaux de la RDC, lui et son client n’obtenaient pas gain de cause, Muyambo saisira les instances judiciaires africaines, notamment la Commission africaine des droits de l’homme. Thierry Muteba confirme que son client qui clame toujours son innocence ne lâchera pas prise dans cette affaire qui est, selon lui, l’œuvre du pouvoir en place afin de ternir l’image de son client. Et de poursuivre : qu’il fallait voir les pressions qu’ont subies les juges ayant siégés dans l’affaire. Des pressions exercées par les présidents des juridictions, Roger Songambele et Masudi Mpiye, respectivement présidents de la cour d’Appel de Gombe et du Tribunal des Grandes instances de la Gombe. Comme la justice du pays est inféodée au pouvoir en place, son client va saisir les instances africaines. Qu’à cela ne tienne, Thierry Muteba a fait remarquer que son client Muyambo fait confiance au rapport de la CENCO. Lequel rapport lave, selon certaines indiscrétions, l’incarcéré Muyambo. L’opinion nationale et internationale se souvient qu’en date du 20 janvier 2015, Jean-Claude Muyambo avait fait l’objet d’un enlèvement par des éléments de la police à son domicile. La procédure initiée contre lui était unique à son genre dans le sens qu’elle était émaillée des plusieurs irrégularités liées à la loi de procédure. Lesquelles irrégularités n’étaient pas de nature à permettre tant aux juges du tribunal de paix de Kinshasa-Ngaliema qu’à ceux du Tribunal des Grandes instances de la Gombe de prendre une décision de fond. Au Premier degré, le TGi-Ngaliema avait condamné Muyambo à 26 mois de servitude pénale en son absence, mais le tribunal c’était aussi permis de dire que le jugement était contradictoire alors que Muyambo n’a jamais présenté ses moyens de défense quant au fond du dossier. Selon le conseil de Muyambo, cette décision viole le droit de défense de leurs clients. Concernant le jugement rendu le 12 avril 2017 par le tribunal de Grande instance de la Gombe, Thierry Muteba indique que son client a été condamné dans des conditions hors normes, alors qu’il est innocent d’une part et que le Tribunal a fait usage des pièces qui n’ont jamais fait l’objet des débats pendant les audiences, notamment le jugement ayant condamné Moïse Katumbi, dans le seul but de lier son client Muyambo à Moïse Katumbi. A lui de conclure que : Face à cette injustice à ciel ouvert sur son client, ce dernier reste confiant au travail effectué par la CENCO dans le cadre de la décrispation politique et que son client attend impatiemment la publication du rapport des évêques, car d’après lui, les éléments ayant servi aux juges pour condamner Muyambo sont les mêmes qui ont servi aux évêques de mener leurs enquêtes.
CP