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Les rapports sont tendus au Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) entre les travailleurs et le comité de gestion dirigé par le Directeur général, Patrice Kitebi. Le Syndicat National des Agents, Fonctionnaires de l’Etat et Paraétatiques (SYNAFET) et l’Intersyndicale du FPI exigent l’application stricte des textes dans la prise des décisions qui, engagent l’entreprise pour éviter de tomber dans l’arbitraire.
Par sa correspondance du 1er mars 2018 adressée au Ministre d’Etat, Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale, Lambert Matuku Memas, le SYNAFET a sollicité la réhabilitation des Agents révoqués et rétrogradés abusivement.
Cette structure affiliée à l’International des Services Publics (ISP) dénonce la violation flagrante du code du travail, de la convention collective et de la constitution de la République, par un simple Atelier des Directeurs du FPI qui, à l’en croire, ne dispose ni de mandat ni qualité de compléter et modifier la loi.
Elle considère cette décision comme une irrégularité que le Conseil d’Administration et le Directeur Général du FPI ont cautionnée pour s’aligner aux langues qui qualifient le Gouvernement de la République de la médiocrité. « Devant cette irrégularité que le Conseil d’Administration et le Directeur général du FPI ont cautionnée pour s’aligner aux langues qui qualifient le Gouvernement de la République de médiocrité, nous saisissons votre Autorité afin de défendre l’image du Gouvernement que vous représentez dans ce Ministère, en annulant sans condition, toutes les dispositions des lettres non conformes aux textes légaux et règlementaires et, c’est en réhabilitant les agents lésés dans leurs droits, car ils sont au service de l’Etat et non au service d’une tierce personne », lit-on dans la correspondance envoyée au Ministre d’Etat à l’ETPS par le SYNAFET.
Il exige l’annulation pure et simple de décisions cavalières prises par Kitebi et ses acolytes et, sollicite du Ministre Lambert Matuku qu’il défende l’image du Gouvernement qu’il représente dans ce Ministère. Ce, en annulant sans condition toutes les dispositions des lettres non conformes aux textes légaux et réglementaires.
La colère de l’intersyndicale
Afin de mettre fin à ce conflit, l’Intersyndicale du FPI est montée elle aussi au créneau en s’adressant directement à Patrice Kitebi. Dans une lettre datant du 2 mars 2018, il lui a reproché de manquer de considération à l’endroit des travailleurs. « Pour preuve, bon nombre des revendications vous soumises en faveur des agents et cadres n’ont pas trouvé un écho favorable de votre part, voulant faire de nos organisations des syndicats d’accompagnement », a-t-il expliqué.
L’intersyndicale proteste contre les licenciements et les rétrogradations en cascades décidés par l’atelier des directeurs du FPI. « Nous protestons contre décision de rétrogradation du reste, trop téméraire et sarcastique ; car non seulement qu’elle viole la législation du travail, mais aussi, elle porte préjudice à la vie de nombreuses personnes », a-t-il dénoncé.
A ce propos, le SYNAFET sollicite l’arbitrage de l’inspecteur général du travail et des autres autorités compétentes. « L’inspecteur du travail et tant d’autres autorités qui nous lisent en copie sont priés de bien vouloir se pencher pour que la justice soit faite conformément à la Convention collective et le Statut du Fonds de Promotion de l’Industrie, afin de rappeler le Directeur général du FPI à se conformer aux textes légaux et règlementaires mis à sa disposition ; en vidant ce litige avant d’organiser les élections sociales 7ème édition 2018-2021 », a-t-il martelé dans sa missive signée par son Président national, Emery Tshipamba Mutungilayi.
Constitué de trois syndicats que sont le CDT, l’UNTC et le CSC, l’Intersyndical accuse Kitebi de décider sans tenir compte des points de vue des syndicalistes membres de la commission de discipline instituée par la Convention Collective dans les dossiers disciplinaires.
Il ne compte pas du tout s’arrêter avant d’avoir obtenu la levée de mesures de licenciements qu’il juge abusifs. Pour ce faire, il tient ce vendredi 9 mars un point de presse pour, « crier publiquement contre la décision téméraire et sarcastique du comité de gestion du FPI», selon un syndicaliste qui s’est confié à Congo Nouveau.
Concernant la rétrogradation des plusieurs agents et cadres du FPI, l’Intersyndicale déclare que cette mesure est anticonstitutionnelle et viole le principe des droits acquis, garanti par la législation et les pratiques en matière du travail en général, et par la convention collective en particulier.
Cette mesure prise sur base d’un Atelier des Directeurs est rejetée aussi par des observateurs qui estiment qu’elle viole la législation du travail et expose le Fonds à des procès en justice.
Jean Dende