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Moïse Katumbi, l’ancien gouverneur de l’ex-province du Katanga a été reconfirmé candidat à la prochaine présidentielle par la nouvelle plate-forme « Ensemble », née à l’issue du Conclave des katumbistes tenu du 9 au 12 mars à Johannesburg, en Afrique du Sud. Déjà, il était déclaré candidat à la magistrature suprême par les plates-formes G7 et Alternance pour la République (AR).
Condamné le 22 juin 2016 à trois de prison dans une affaire de spoliation immobilière, Moïse Katumbi non seulement est contraint de vivre en exil en Belgique, mais devient du coup inéligible. Malgré ces ennuis judiciaires, celui qui passe actuellement pour l’un des farouches opposants à Joseph Kabila refuse de baisser les bras. Condamné ou pas, vivant en exil, l’ancien gouverneur de l’ex-province du Katanga croit dur comme fer à sa participation à l’élection présidentielle attendue le 23 décembre 2018. « Moïse Katumbi est notre Plan A et notre Plan B. Il va retourner au pays et gagnera la prochaine présidentielle. Ceux qui disent que Moïse Katumbi a peur de retourner ont tort », a soutenu Pierre Lumbi, vice-président de la plate-forme « Ensemble » lors de la conférence de presse animée le samedi 17 mars à Kinshasa. Pour ce dernier, la nouvelle plate-forme créée en Afrique du Sud écarte toute hypothèse de soutenir un autre candidat ou de remplacer Moïse Katumbi au cas où celui-ci en exil depuis 2016, ne parvenait pas à rentrer au pays.
Appel à la Majorité Présidentielle
Au cours de la même conférence de presse, Pierre Lumbi a invité la Majorité Présidentielle, la famille politique qui soutient Joseph Kabila, à désigner également son candidat. Pour le président de G7, « c’est ce candidat, désigné par la Majorité Présidentielle, qui devra débattre avec Moïse Katumbi. « Le programme de 500 pages proposé par Moïse Katumbi est une réponse aux problèmes sociaux, économiques, politiques et sécuritaire qui se posent en République Démocratique du Congo », a déclaré Pierre Lumbi.
De son côté, Jean-Marc Kabund, Secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) estime que « la mise en place de la plate-forme Ensemble n’a rien de contradictoire avec les objectifs du Rassemblement et ceux de l’UDPS ». « Moïse Katumbi a le droit de créer sa plate-forme électorale, question de se mettre en ordre de bataille, a indiqué Jean-Marc Kabund. Le Rassemblement demeure un regroupement de combat mis en place pour chasser Joseph Kabila et imposer l’alternance ». Dans la foulée, le SG de l’UDPS a rappelé que son parti va présenter des candidats à tous les niveaux.
Le « missile » de l’UDPS
Réagissant, cependant, à la désignation de Moïse Katumbi comme candidat de la plate-forme « Ensemble », Jean-Marc Kabund avait, dans une interview accordée à Radio France Internationale (RFI), déclaré que son parti, l’UDPS, ne soutiendra pas la candidature de l’ancien gouverneur de l’ex-province du Katanga. « L’UDPS ne s’est pas battu pendant 35 ans pour laisser sa place à quelqu’un d’autre », avait tranché le Secrétaire général de l’UDPS.
Il a même critiqué le rapprochement initié par Félix Tshiskedi et le Mouvement de Libération du Congo (MLC) et l’Union pour la Nation Congolaise (UNC). « Mon part ne peut pas fleureter ave Vital Kamerhe qui a dévoyé l’Accord de la Saint-Sylvestre », dixit le SG de l’UDPS.
D’aucuns se demandent si les opposants congolais sauront se mettre d’accord sur la désignation d’un candidat unique.