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Un des acteurs majeurs des vives altercations qui ont eu lieu dans la soirée du lundi 5 mars 2018 dernier à la Primature, le Directeur de cabinet du Premier ministre Bruno Tshibala a déposé sa démission hier, jeudi 8 mars. Le chef du gouvernement lui reproche notamment sa sortie médiatique. Une sortie qui rend, de facto, la cohabitation difficile.
« Manquement grave ». Voilà le qualificatif que Bruno Tshibala colle à ce jaillissement de Michel Nsomue Nsomue sur les médias pour tenter de justifier des vives altercations qui ont eu lieu notamment entre le Conseiller technique du Premier ministre en matière des Petites et moyennes entreprises (PME) et le Dircab, avant que ce dernier ordonne l’évacuation brutale du premier cité de la concession de la Primature.
Hier, dans l’après-midi, le désormais ex-numéro 1 du Cabinet de Tshibala a déposé sa démission auprès du Vice-premier ministre des Transports et Voies de communication, José Makila, assumant l’intérim du Premier ministre, en séjour à l’étranger. Mais bien avant cela, quarante-huit heures après l’incident de lundi, Michel Nsomue Nsomue a fait une sortie cavalière sur les ondes d’une la radio périphérique, alléguant que « près de 800 conseillers » avaient été nommés à son insu par Bruno Tshibala alors que le budget ne permet pas de tous les rémunérer.
Et la réponse de « Brutshi » ne s’est pas fait attendre : « Ce sont des affabulations : il n’y a pas 800 conseillers à la primature. L’ensemble du personnel de mon cabinet compte quelque 300 membres dont environ 80 conseillers. Et parmi ces derniers, l’on trouve des personnes à qui nous faisons appel, de manière ponctuelle, pour exécuter certaines tâches spécifiques. Ils ne sont donc pas des conseillers à proprement parler (…) ».
Cette déclaration faite à Jeune Afrique depuis Londres où il est de passage, Bruno Tshibala entend visiblement remettre les points sur les « i » dans cette affaire qui semble tenir les internautes en haleine depuis quelques jours. Et le Dicarb voulait apparemment tirer le drap de son côté alors qu’il serait l’un des acteurs de ces altercations. Depuis la journée de lundi, plusieurs collaborateurs fustigeaient son comportement. Certains, notamment des « conseillers et chargés d’affaires du cabinet du Premier ministre » dénonçaient même le « détournement » de leurs salaires.
Dans cette affaire, certains analystes voient dans l’attitude de l’ex-Dircab une volonté de saper l’image du Premier ministre. Surtout que c’est son assistante, Candide Nsomue – sa fille biologique – qui aurait filmé la scène. « Dans quel but cela a-t-il été filmé ? », s’est même interrogé le Premier ministre lors de l’interview accordée à Jeune Afrique. Comme s’il se dirait, in petto, que cela n’aurait eu pour finalité que de chercher à ternir l’image d’une Primature sous sa mandature.
CN