Son passage dans les précédents portefeuilles a laissé des vestiges ineffaçables de son efficacité. Après avoir redonné du tonus à un ministère de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale dont la majorité des secteurs vivotaient, Modeste Bahati a encore bataillé dur pour maintenir la résilience de l’économie congolaise face au yoyo des cours des matières premières sur l’échiquier international. Des résultats qui semblent baliser son chemin pour le nouveau ministère du Plan et Suivi de la mise en œuvre de la Révolution de la modernité.
Né à Katana dans le Sud-Kivu, Modeste Bahati Lukwebo – 61 ans – a de nouveau la confiance du président de la République, Joseph Kabila. Le nouveau ministre d’Etat, ministre du Plan et Suivi de la mise en œuvre de la Révolution de la modernité a un autre champ pour étaler ses compétences. Déjà, aux deux précédents ministères, Bahati Lukwebo a laissé des bilans élogieux. A l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale, l’autorité morale de l’Alliance des forces démocratiques du Congo (AFDC) a trouvé un portefeuille qui était parmi les canards boiteux. Il a redonné vie à plusieurs secteurs de ce ministère.
L’Office national de l’emploi (ONEM), un service qui manquait cruellement de frais de fonctionnement ainsi qu’un bâtiment viable, a été remodelé lors du passage de Bahati au ministère. Et pourtant, l’ordonnance présidentielle créant cette structure soulignait que l’ONEM devrait fonctionner avec la contribution du patronat congolais. Ce que la Fédération des entreprises du Congo (FEC) n’honorait plus, avant l’arrivée de Bahati. Mais l’homme avait réussi à instaurer un dialogue franc entre le patronat et l’ONEM. Ce qui a ramené les patrons congolais à leur bon sentiment. Depuis, ils ont repris le versement régulier de leur contribution. Et ainsi, les arriérés de salaire des agents de ce service ont été payés grâce à l’implication de Bahati.
Toujours dans ce cadre de la redynamisation du secteur de l’emploi, Modeste Bahati a fortement contribué à la revitalisation de l’Institut national de sécurité sociale (INSS). Avant le passage de Bahati à l’Emploi, cette institution vivotait en recourant aux crédits bancaires pour payer les salaires de ses agents. Mais Bahati a renforcé la politique de recouvrement des loyers dus par les locataires des immeubles de l’INSS. Les insolvables patentés et les plus intouchables ont repris l’habitude de payer à l’INSS. Conséquence positive : l’institut a rompu avec les habitudes d’emprunt pour payer les agents à se propres frais. Et ce redressement a fait que l’INSS soit aujourd’hui compté parmi les actionnaires de la compagnie aérienne nationale, Congo Airways.
Tous les programmes du ministère de l’Emploi parmi lesquels le Programme national de protection sociale (PNPS) ont repris leur envol.
Des traces à l’Economie…
A l’Economie, il a structuré le cadre permanent de concertation économique (CPCE), une structure qui réunit le gouvernement et le patronat. Depuis sa création, ce cadre n’existait presque que de nom. Mais aujourd’hui, il sert de véritable interface entre le gouvernement, le patronat et la société civile.
Par ailleurs, Modeste Bahati aura beaucoup contribué à la mise en œuvre des 28 mesures économiques urgentes du gouvernement initiées par le chef de l’Etat, Joseph Kabila. Il s’est aussi fait militant de la diversification de l’économie face à la crise liée à la chute des cours des matières premières.
D’ailleurs, récemment, Jean-Claude Masangu, économiste de renom et ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo a félicité Modeste Bahati au cours d’une visite à son cabinet de travail au ministère de l’Economie nationale. Il a soutenu que le ministre de l’Economie sortant, est un homme qui a beaucoup d’expérience. Et cette expérience, croit-on, lui permettra encore d’innover au ministère du Plan pour davantage matérialiser la vision du chef de l’Etat, Joseph Kabila.
Des empreintes indélébiles qu’il a laissés partout où il est passé. Quoi de plus normal augurer une prestation de qualité au ministère d’Etat en charge du Plan et Suivi de la mise en œuvre de la Révolution de la modernité.
CN