Après le lancement réussi de la technologie mobile 4 G, la République démocratique du Congo réalise des avancées notoires dans le domaine des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication. Ce secteur poursuit son développement et, sa réforme entamée avec l’adoption à l’Assemblée nationale et en seconde lecture au Sénat du cadre légale des télécommunications et des TIC permettra de réaliser d’autres progrès remarquables.
Entre la construction des infrastructures de bases, l’évolution positive du taux de couverture nationale des télécommunications, facilitation du grand nombre des congolais aux TIC et la mise en place d’un cadre réglementaire, le gouvernement congolais a consenti des efforts louables.
Grâce à la volonté du Chef de l’Etat, les résultats obtenus ces dernières années ont contribué à réduire dans une certaine mesure le retard en matière des services de télécommunications par rapport aux autres Etats pris comme des modèles. Cette volonté est actuellement traduite par l’engagement du Ministre de Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (PTNTIC), Emery Okundji. Déterminé à faire de son secteur un segment majeur de l’économie nationale avec une contribution conséquente au budget de l’Etat, il multiplie des actions à impact visible et palpable. La dernière en date est un grand coup qu’il vient de réaliser en obtenant la reprise par la RDC du siège de l’Union Internationale des Télécommunication (UIT). C’était au cours de la 5ème session de la Conférence des plénipotentiaires de la branche africaine cette organisation, l’Union Africaine de Télécommunications (UAT), tenue du 16 au 17 août 2018 à Nairobi au Kenya.
Le retour de ce siège à Kinshasa est une bonne affaire pour le gouvernement congolais car, elle permettra à différents acteurs nationaux de recentrer leur attention dans les télécommunications et de tabler sur ses perspectives.
Déjà, presque tous les indicateurs sont au vert d’autant plus que, la stratégie élaborée au Ministère de tutelle pour atteindre des objectifs primordiaux comme l’accroissement de l’offre des services téléphoniques, l’amélioration de la qualité des produits et services de télécoms etc est en marche.
En effet, tant sur le plan des infrastructures que sur celui de la couverture, on a de quoi se montrer optimiste car, la progression est positive et croissante. Ainsi, sur 31 000 Km de backbone nationale à construire, 20% ont déjà été construits, reliant Kinshasa-Moanda (610km) et Kinshasa-Kasumbalesa via Sakania(3200km).
Emery Okundji mise sur la formation
Le taux de couverture nationale des télécommunications a connu une progression remarquable, passant de 5% en 2011 à 50 % en 2018, tout comme le nombre des opérateurs de télécoms qui est passé de deux à quatre. Le nombre d’abonnés est quant à lui, passé de 100 000 à 36 millions actuellement. Une véritable aubaine pour les investisseurs dans ce secteur porteur de croissances qui, constitue un marché énorme et des opportunités d’affaires.
Selon des experts, ces réalisations prouvent que la RDC a le potentiel nécessaire pour atteindre l’émergence d’une économie numérique compétitive et ouverte aux marchés internationaux.
Et pour rentabiliser cette progression positive, le gouvernement table sur la politique d’exonération aux importateurs de terminaux pour une meilleure pénétration dans les écoles, universités et centre de formation. En vue de ne pas rester en retard avec ce rythme, Emery Okundji a fait de la promotion de la formation sur l’innovation son cheval et ne tarit pas d’initiatives.
Tout compte fait, la toile congolaise évolue surement même si le pays a encore besoin de plus de codeurs, de développeurs et de concepteurs de sites surtout dans les provinces.
Jean Dende