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Les membres de « Œuvre Sociale pour le Développement (OSD) » étaient en formation du 3 au 5 mai 2018, à Kinshasa, en matière d’expertise médico-légale des victimes de la torture, considérée comme un traitement cruel, inhumain et dégradant. Au finish, ils ont été mis au parfum du protocole d’Istanbul pour permettre à ceux qui sont sur terrain de savoir ce qu’ils sont en train de faire et com-ment assister ces victimes.
Pour Dieudonné Kabasonga, Coordonnateur de l’OSD en RDC, cette formation consiste à la connais-sance du protocole l’Istanbul qui donne toutes les pratiques et stratégies qu’il faut pour assister les victimes de la torture de traitement inhumain, cruel et dégradant. Car, les normes juridiques sont comprises dans le protocole d’Istanbul. Raison pour laquelle les activistes de l’OSD devaient assimiler des normes sur le plan national et international.
Car sur le plan national il y a la loi sur la pénalisation de la torture et à l’international c’est le protocole des nations unies sur la torture dont la RDC a ratifié. Il a précisé que l’objectif cette session était de fixer les uns et les autres sur le protocole d’Istanbul pour permettre à ceux qui sont sur terrain de sa-voir ce qu’ils sont en train de faire et comment assister les victimes de torture. Il rappelle que depuis 2000, l’OSD se base sur la thématique torture. Cela, d’autant plus que le protocole d’Istanbul com-prend plusieurs chapitres qui ont été développé au cours de cette formation qui s’est attelée jeudi 3 mai sur les normes internationales ; vendredi 4 mai sur les preuves physiques et psychologiques de la torture ; le dernier jour soit samedi 5 mai, les participants ont été formés sur comment s’entretenir avec une victime ainsi que les pratiques à adopter auprès d’une victime.
Quid du protocole d’Istanbul ?
C’est un manuel pour enquêter efficacement sur la torture et autres peines ou traitement cruels in-humains ou dégradants, adopté en 1999. Le protocole d’Istanbul donne des lignes directrices sur la manière d’évaluer et de consigner les traces de torture médicalement constatées. Car, les le droit in-ternational humanitaire interdit la torture. Et la torture selon les Nations Unies est une souffrance aigue d’une personne chez qui on veut obtenir des aveux.
Judith Asina