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Son document de voyage ravi à l’aéroport international de N’djili, le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) y voit une main du régime. Ce que nie la majorité au pouvoir.
« Je devais aller en Espagne répondre à l’invitation de la direction de l’international socialiste. Malheureusement, je me suis vu empêcher de voyager à 21 heures. Et par la suite, mon passeport a été confisqué », explique Jean-Marc Kabund, secrétaire général de l’UDPS.
La confiscation de son passeport est intervenue le 22 novembre dernier, à l’aéroport international de N’djili, au moment où il voulait s’envoler pour l’Europe. Jean-Marc Kabund soupçonne le gouvernement d’être à l’origine de cette confiscation du passeport.
Ce que dément la Majorité présidentielle par la bouche du secrétaire général adjoint du PPRD, Célestin Tunda Ya Kasende. Celui-ci trouve bizarre que sa famille politique ait un problème avec une seule personne responsable de l’opposition. « C’est quand même bizarre. Qu’est-ce que nous, on a à voir avec la sortie d’une seule personne responsable d’un parti de l’opposition ? Nous ne pouvons pas nous rabaisser à ce niveau », rajoute ce cadre du parti présidentiel.
Et pourtant, il fustige par la même occasion les raisons du voyage de l’opposant Kabund. Les opposants vont à l’étranger pour « comploter » contre la République, soutient-il. Une position qui ravive encore les soupçons de Kabund sur un possible lien entre la confiscation de son passeport et la volonté du gouvernement ou de la majorité de réduire ses mouvements, principalement ses voyages à l’étranger.
Pour Kabund, c’est une habitude pour le gouvernement de « réprimer » les opposants. « Je sais que c’est le pouvoir qui est derrière tout ça. », insiste-t-il. Avant d’ajouter « qu’ils n’ont pas droit de faire ça à moins qu’il me retourne mon passeport ».
Pour Tunda, par contre, « il s’agit d’un abus d’aller chercher la souveraineté du Congo à l’extérieur. Mais ils sont habitués… », regrette-t-il.
Une situation de Kabund qui fait craindre une restriction des libertés. Particulièrement à l’approche des manifestations de l’opposition prévues le 30 novembre 2017.
CN