Les femmes maraîchères du site agricole « Cecomaf » dans la commune de N’djili ont été sensibilisées le week-end dernier par l’ONG « Bisengo Mwambe » sur l’autonomisation de la femme congolaise.
Le but de cette association était d’inciter les femmes maraîchères au travail productif. Dans son intervention, la coordonnatrice de cette structure de défense des droits de la femme, Eveline Kaputa, a fait savoir que les maraîchères sont des agents incontournables dans le développement du pays. C’est eux, soutient-elle, qui approvisionnent régulièrement la capitale en produits agricoles.
Notons, par ailleurs, que les femmes maraîchères jouent un rôle très important dans l’éradication de la faim et de la réduction de la pauvreté.
Eveline Kaputa a appelé ces femmes rurales à l’esprit de créativité afin de combattre la pauvreté en assurant leur indépendance économique.
« Auparavant, les femmes dépendaient entièrement des hommes et étaient là seulement pour le ménage. Mais actuellement, les femmes sont devenues autonomes, très utiles dans la société par son apport au développement du pays », a signalé Eveline Kaputa.
Renforcer l’autonomisation économique des femmes est une condition indispensable à l’instauration d’un développement durable, pense cette association. Sans omettre qu’accroître l’autonomisation est « une partie intégrante de leurs droits ».
Eveline Kaputa a profité de cette occasion pour lancer un appel au gouvernement. Elle appelle l’exécutif national à renforcer l’efficacité de ce secteur par un budget conséquent. Selon elle, près de 90% de d’activités économiques se déroulent dans le secteur informel et que l’agriculture en est le principal moteur. Raison pour laquelle une attention particulière doit être accordée à ce secteur.
Les femmes rurales sont les piliers de la réalisation du profond changement économique, environnemental et social nécessaire au développement durable, croit-on cette association.
Rebecca Bulungu