Jean-Marc Kabund wa Kabund, le Secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), a participé, depuis le début de cette semaine, à l’Assemblée du Conseil d’International Socialist, aux Etats-Unis. Ii a profité de ces assises pour parler de la crise politique qui prévaut dans son pays.
Lors de ces assises, Jean-Marc Kabund a sollicité, du Conseil d’International Socialist, « l’isolement diplomatique et politique de Joseph Kabila, le chef de l’Etat congolais». Le Secrétaire général de l’Udps et son parti, attribuent à Joseph Kabila, la responsabilité de la crise socio-politique actuelle en République Démocratique du Congo (RDC) où la tenue de l’élection présidentielle est hypothétique.
«L’UDPS en appelle davantage à la solidarité de grandes familles socialistes, ici réunies au siège de l’ONU, afin d’obtenir le départ de Kabila du pouvoir avant le 31 décembre 2017. Lui qui n’a aucune légitimité à ce jour, du fait qu’il a renié l’accord du 31 décembre 2016, source de légitimité de toutes les institutions en RDC, nous sollicitons l’obtention de son isolement politique et diplomatique», a dit Jean-Marc Kabund, cité par le site actulaite.cd, le 11 juillet 2017 lors du dernier jour de ce Conseil ouvert depuis le mardi 10 juillet 2017 à New-York.
Certains pays voisins dénoncés
Profitant de sa présence au siège des Nations Unies, Jean-Marc Kabund a lancé des piques contre certains pays de la sous-région – sans les citer – qui apportent leur soutien au régime de Kinshasa. Comme la plupart de membres du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement (Rassop), l’Udps, par le truchement de son Secrétaire général, accuse Joseph Kabila «de ne pas vouloir organiser les élections pour se maintenir au pouvoir par la force ».
« L’UDPS n’acceptera pas cette dictature», a lancé Jean Marc Kabund du haut de la tribune du Conseil d’International Socialist. En effet, il a relayé le point de vue de son parti, surtout de Félix Tshisekedi, fils de feu Etienne Tshisekedi et président du Rassemblement.
Une courte transition
D’aucuns se souviendront le mardi 10 juillet dernier, Félix Tshisekedi, s’adressant aux combattants de l’Udps, appelait à l’instauration d’une courte transition sans le président Joseph Kabila en cas de report des élections prévue en décembre 2017. « Au 31 décembre 2017, si les élections ne sont pas organisées, la classe politique va se réunir pour désigner celui qui n’aura que comme tâche que de conduire les Congolais aux urnes », a tranché Félix Tshisekedi.
Membre de la Dynamique, le parti Peuple au Service de la nation (PSN) appelle, lui aussi, à une transition sa Kabila et sans Corneille Nangaa, le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). « Nous devons tailler l’avenir de la RDC sans lui par une transition courte sans Joseph Kabila, et qui aura pour mission principale l’organisation des élections afin de remettre le pays sous l’ordre constitutionnel », a écrit Monsieur Mandio, président du PSN, dans un communiqué remis à la presse.
CN