La ministre de la Femme, Famille et Enfant pense que l’émergence de la RDC à l’horizon dépend de l’implication combinée des hommes et des femmes.
«La journée du 8 mars n’est pas un slogan. C’est un moment fort, mieux un symbole de la reconnaissance de lutte des femmes pour leur dignité, autonomisation économique et implication manifeste dans la protection de l’environnement ». C’est en ces termes que la ministre de la Femme, Famille et Enfant, Lucie Kipele a défini, dans son allocution, le sens de la Journée internationale de la Femme.
A l’en croire, cette journée est une occasion pour la junte féminine d’inciter les Etats à améliorer les statuts des femmes et de faire la promotion de leurs droits. Néanmoins, c’est aussi une journée qui permet de sensibiliser les femmes pour leur intégration dans la société étant donné que cette commémoration trouve son origine dans la détermination des femmes du monde d’affirmer leur dignité, de prononcer et soutenir l’égalité des droits pour bâtir un équilibre juste entre l’homme et la femme.
La représentante du gouvernement en matière d’égalité entre les genres soutient que le thème national de cette année est interpellateur. Ce thème invite les hommes et les femmes à œuvrer ensemble vers l’idéal de paix et de développement durable, tout en partageant les responsabilités.
« La RDC a besoin des efforts fournis par des hommes et des femmes, pour assurer son émergence d’ici 2030 », a-t-elle indiqué.
Au terme de son discours, Lucie Kipele a exhorté les femmes à la participation au dialogue politique inclusif qui est, pour elle, « un cadre propice d’échanges pour résoudre les problèmes liés à la discrimination, stigmatisation et toutes les violences dont les femmes sont victimes ».
« Planète 50-50 d’ici 2030 : franchissons le pas pour l’égalité des sexes ». C’est le thème international retenu cette année pour la JIF. A travers ce thème, l’ONU met un accent particulier sur de nouveaux engagements à prendre dans le cadre de l’initiative « franchissons le pas » d’ONU Femmes et d’autres engagements existants sur l’égalité des sexes, l’autonomisation et les droits des femmes.
Au niveau national, il a retenu : « Appliquons la parité homme-femme dans la paix pour le développement durable d’ici 2030 ».
Grâce Ewawa