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Le premier ministre Bruno Tshibala a félicité le peuple congolais pour avoir démontré qu’il est et reste attaché à la paix, à la concorde et au respect du calendrier électoral afin d’exercer sa souveraineté à travers les urnes.
Depuis 2011, la classe politique ne fait que parler. Maintenant, dit-il, la parole est donnée au peuple qui va trancher. L’année 2018 sera cruciale, électorale. Et Bruno Tshibala est décidé à s’interposer face à ceux qui veulent bloquer les élections. « Nous avons choisi la République et donc le peuple qui est souverain. Nous disons haut et fort, plus de marches et de meetings. L’heure est à la préparation des élections. Que les meilleurs l’emportent », indique-t-on dans l’entourage de l’actuel locataire à la Primature.
« Ceux qui échafaudent le plan de transition sont dépassés et n’ont pas encore compris que la voie ouverte vers les élections est irréversible », martèle l’autorité morale de l’Union pour la démocratique et le progrès social (Udps) aile Tshibala. Il paraphrase en fait le président de la République, Joseph Kabila, qui l’a signifié lors de son discours sur l’état de la nation le 31 décembre 2017, ainsi que le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, abondant dans le même sens, le mardi 2 janvier 2018, dans son allocution d’ouverture de la session extraordinaire de la chambre basse du Parlement ; une session du demandée par le président de la République en vue de parachever le traitement de la modification du Code minier.
Pour le chef du gouvernement, la marche pacifique initiée par le Comité laïc de coordination (Clc) n’avait pas raison d’être. Car, le calendrier électoral donne déjà des précisions sur l’organisation des élections en décembre 2018. Aubin Minaku a, pour sa part, fait remarquer que les chrétiens catholiques peuvent marcher de bonne foi, mais au bout, l’on craint la récupération politicienne. Bien plus, a fait comprendre le président de l’Assemblée nationale, il est aberrant d’organiser des marches pacifiques pour démettre un président démocratiquement élu, et pourtant, les élections auront bel et bien lieu en RDC. La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a d’ailleurs avancée une date, le 23 décembre 2018. Aussi ces manifestations peu populaires sont-elles vouées à l’échec.
ME