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C’est une petite victoire pour l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) qui en phase d’obtenir le remplacement de son délégué à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Après avoir retiré sa confiance au Rapporteur de cette institution, Jean-Pierre Kalamba Mulumba, elle peut désormais compter sur le soutien du Bureau de l’Assemblée. Le Président de la chambre basse du parlement a décidé de faire examiner cette question en séance plénière dès le début de la session ordinaire de mars.
Après avoir longtemps hésité, Aubin Minaku semble revenir à la raison et a réservé, cette une suite favorable aux nombreuses correspondances de l’UDPS, du moins dans l’affaire qui l’oppose à son ancien cadre qu’elle avait délégué à la centrale électorale. Saisi à plusieurs reprises par la fille ainée de l’opposition et ses alliés, il est resté droit dans ses bottes, jusqu’au 20 février dernier, date à laquelle il a levé l’option de saisir à son tour le Président de la CENI.
Dans sa correspondance, il a demandé à Corneille Nangaa le remplacement du rapporteur de son institution. « Je me fais le devoir de vous informer qu’aussi bien l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social(UDPS), parti politique, que le groupe parlementaire UDPS et Alliés ont, l’une et l’autre, par plusieurs correspondances non conjointes et portant références certaines, saisi le Bureau de l’Assemblée nationale d’une demande tendant au remplacement de leur délégué au sein de la Commission Electorale Nationale Indépendante(CENI) », lui-a-t-il écrit.
Il a expliqué que ce remplacement s’inscrit dans le cadre de l’application de l’accord de la Saint Sylvestre telle qu’exigée par l’opposition. « Il s’agit de Monsieur Jean-Pierre Kalamba Mulumba, actuellement Rapporteur de cette haute institution d’appui à la démocratie. Au crédit des affirmations des requérants susmentionnés, la démarche s’inscrirait dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord politique et inclusif du 31 décembre 2016, plus spécialement en son point IV.5B du chapitre IV », a-t-il précisé.
Et pour que ce remplacement soit effectif, le bureau de l’assemblée nationale projette de le faire examiner en plénière au cours de la session ordinaire de mars. « A cet effet, le Bureau de notre Chambre législative entend soumettre, dès la session ordinaire de mars 2018, ladite demande à l’assemblée plénière en vue d’une option à lever conformément aux dispositions pertinentes de l’article 12 de la loi organique et fonctionnement de la Commission Electorale Nationale Indépendante, telle que modifiée et complétée à ce jour », a conclu Aubin Minaku.
Si ce processus aboutit, les pressions de l’UDPS et de ses alliés l’auront emporté sur la résistance de la Majorité présidentielle qui, soutenait en quelque sorte le maintien de Jean-Pierre Kalamba. D’ailleurs, ce dernier faisait jusque-là de la résistance, allant jusqu’à répondre à la formation politique qui l’avait délégué de passer par l’Assemblée nationale pour obtenir son remplacement. «Monsieur Kalamba nous avait répondu que s’il faut le remplacer, il fallait entrer en contact avec l’Assemblée Nationale», déclarait à ce propos, le Porte-parole de l’UDPS, Augustin Kabuya, au lendemain du dépôt au Palais du peuple de la lettre de retrait de confiance à décembre dernier.
Toutefois, il est difficile au stade actuel, de prédire l’issue de cette affaire qui risque d’apporter sa part de contribution dans le retardement du processus électoral.
Jean Dende