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Depuis dimanche 22 avril 2018, le prix du litre à la pompe est passé de 1890 francs à 1980 francs, soit une augmentation de 4, 9%. Pour la troisième fois depuis le début de l’année, le prix de l’essence et du gasoil a été revu à la hausse. Malgré cela, l’autorité urbaine n’a toujours pas revu la grille tarifaire pour les courses dans le transport en commun.
Le ministre de l’Economie nationale, Joseph Kapika, a précisé que rien ne saurait justifier une augmentation de la course. Une idée que ne partagent pas les taximens à Kinshasa et les propriétaires des véhicules.
« Maintenant, nous ne savons pas si on doit augmenter le prix de la course ou pas parce que même nos patrons veulent augmenter le prix du versement », se confie un chauffeur de taxi bus.
Pour résoudre cette équation, certains conducteurs véreux s’adonnent volontiers au système de « demi-terrain » ou taxent à leurs prix.
« On est obligé de recourir au ‘’demi-terrain’’ suite à l’augmentation du prix du carburant, parce qu’on doit totaliser les versements et chercher de quoi à manger pour nos enfants aussi. En plus, avant de remettre la voiture chez le patron, je dois au moins mettre 5 litres d’essence. Nous voulons que le ministre nous trouve une solution à ce problème », se plaint un autre conducteur.
Ceux qui portent le plus lourd tribut, ce sont les passagers.
« Avant l’augmentation du prix du carburant, je payais 500 francs de l’UPN à Mitedi à bord d’un taxi. Maintenant, il faut débourser 700 francs la journée, voire 1 000 francs le soir », raconte une passagère.
Pour Jean Mpanzu, propriétaire d’un véhicule, « la hausse du prix de carburant dévalue le franc congolais. ». Par conséquent, dit-il, le ministre doit négocier une structure de prix stable avec les pétroliers pour résoudre ce problème.
La nouvelle grille tarifaire à publier par l’hôtel de ville pourrait mettre fin à l’anarchie constatée actuellement, pensent plusieurs observateurs.
Esperance Kiambi/stagiaire UPN