Le Vice-premier ministre chargé de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale est intervenu pour rapprocher employeurs et employés de cette société qui connaît une perturbation de ses activités à la suite d’une grève déclenchée depuis le 4 février.
Il fallait bien une intervention d’un réconciliateur pour trouver les voies de sortie à la crise sociale qui sévit depuis quelques jours la société Sep Congo (Services des entreprises pétrolières congolaises). Ce réconciliateur s’est finalement manifesté. C’est le vice-premier ministre chargé de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale, Willy Makiashi.
Le lundi 15 février, dans son cabinet de Travail à l’Hôtel du gouvernement, ce membre du gouvernement a accueilli la délégation générale et la délégation syndicale de Sep Congo dans une grande réunion de plusieurs heures. A l’issue de cette rencontre, le VPM a réussi le plus difficile : réconcilier les deux parties qui ont convenu de travailler en harmonie dans la transparence. Les deux parties ont décidé de mettre en place une Commission mixte sur la tension salariale et la gratification spéciale.
L’Administrateur général adjoint de Sep Congo, Albert Mboseyi, a salué cet effort du gouvernement à rapprocher l’employé et l’employeur de cette société importante qui assure l’approvisionnement des produits pétroliers en République démocratique du Congo et dans certains pays voisins. Son plus grand plaisir est d’avoir obtenu de Willy Makiashi des « pistes durables » pour restaurer un climat social apaisé au sein de son entreprise.
Le Vice-premier ministre, gardien de paix sociale au sein des entreprises, a prêché l’esprit du dialogue entre travailleurs et dirigeants de Sep Congo. Pour lui, le dialogue est la voie royale sur laquelle chaque côté est libre d’exprimer ses avis jusqu’au consensus général.
Sur mot d’ordre de leur délégation syndicale, les travailleurs de Sep Congo ont déclenché un mouvement de grève pour revendiquer des avantages sociaux. Depuis ce moment, Albert Mboseyi avoue que sa société traverse des moments difficiles avec des conséquences lourdes non encore calculées à ce jour. Ainsi, recommande-t-il la sagesse à toutes les parties avant de poser un quelconque acte en rapport avec le fonctionnement de Sep Congo. « Une paralysie du travail sous quelque forme qu’elle soit ne peut que perturber, en plus du climat social, la régulation de la vie quotidienne », a indiqué l’administrateur général adjoint de Sep Congo.
Heureusement pour lui et sa société que le VPM de l’ETPS, en vrai sapeur-pompier, veille permanemment au grain pour étouffer le feu qui s’allume souvent dans les relations entre employeurs et employés dans des sociétés. Depuis sa nomination à la tête de ce ministère, Willy Makiashi s’est toujours investi à fonds pour veiller aux intérêts des travailleurs congolais. Cela, sans compromettre également les droits des employeurs. Sous son règne, les grèves et autres sit-in sont devenus des denrées rares dans les entreprises en raison notamment de sa politique privilégiant le dialogue.
CN