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Un jour après la mort de son fils, Rossy Tshimanga Mukendi, abattu par la police lors de la marche des chrétiens laïcs du dimanche 25 février 2018, le père de l’infortuné réagit… Dans une interview accordée à Tv5 Monde, Fernand Ignace Tshimanga s’est exprimé sur la mort de son fils, abattu à bout portant par la police lors de la marche des chrétiens organisée par le Comité laïc de coordination (CLC).
La mort dans l’âme, le géniteur de la victime déclare : « le sang de mon fils criera vengeance, qu’il vente, qu’il pleuve ou qu’il neige (…)». Alors qu’il s’empressait de fermer le portail de son église, Saint Benoît dans la commune de Lemba, face à l’assaut de la police, Rossy Tshimanga Mukendi a été abattu à bout portant. Cet universitaire qui se faisait appeler «Pandanjila le vaillant», militait au sein du mouvement citoyen, «Collectif 2016». Avant la coupure d’internet le dimanche 25 février dernier, il avait laissé un post quasiment prémonitoire sur les réseaux sociaux : «Nous allons colorer le sol congolais de notre sang, écrit Rossy, pourvu que nos enfants ne vivent pas esclaves demain. Quand la mort viendra, je partirai fier d’avoir défendu un idéal (…) Le peuple gagne toujours!» Du côté de la police, le porte-parole Pierrot Mwana Mputu semble prendre la défense d’un des brigadiers qui aurait tiré sur Rossy Tshimanga Mukendi. Tokis Kumbo, c’est le nom de ce brigadier. Ce dernier aurait, selon le porte-parole de la police, tiré «des balles en caoutchouc» «pour défendre» son commandant d’unité, Carine Lokeso, contre une «foule hostile». Par ailleurs, certains acteurs politiques de l’opposition condamnent ces bavures policières. Martin Fayulu qui perle d’un « assassinat » de Rossy Tshimanga demande que la Cour pénale internationale (CPI) « s’active ».
CN/touteheure.com