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Le ministre de l’Economie nationale, Joseph Kapika a annoncé le samedi 24 juin 2017 que les autorités congolaises ont demandé aux sociétés minières étrangères de transférer obligatoirement en RDC 40% de leurs bénéfices issus des exportations de minerais. Cette décision a été prise pour lutter contre le manque de devises qui frappe la RDC.
« Je viens d’être instruit par le chef de l’Etat de demander aux opérateurs miniers implantés au pays l’obligation de rapatrier, conformément à la loi, 40% de bénéfice sur toute exportation de minerais », a déclaré le ministre de l’économie Joseph Kapika, à la clôture de la semaine minière. La manifestation qui est en sa deuxième édition, a réuni à Lubumbashi, capitale de la province du Haut-Katanga, 1 500 représentants d’entreprises minières pendant deux jours, selon Simon Tumawaka, vice-président de la Chambre des mines à la Fédération des Entreprises du Congo (FEC). Le Code minier congolais promulgué en 2002 oblige les opérateurs miniers œuvrant en RDC de faire rapatrier par le circuit bancaire 40% des revenus bruts en devises estrangères de leurs exportations mais la disposition légale n’est pas systématiquement respectée. Le ministre a averti que « les entreprises qui ne respecteront pas cette disposition subiront la rigueur de la loi ». Depuis le début de l’année 2016, la situation des finances publiques du pays n’a cessé de se détériorer avec la baisse des prix de matières premières sur les marchés mondiaux alors que le cuivre et le cobalt extraits en RDC représentent 80% des recettes d’exportation. Actuellement la monnaie nationale, le franc congolais, a perdu la moitié de sa valeur par rapport au dollar. De 1 045 FC en juin 2016, un dollar vaut 1. 550 FC sur le marché de change à Kinshasa, la capitale, et dans plusieurs autres villes.
Les évêques ont accusé vendredi 23 juin 2017 qu’un groupe de Congolais « abusant manifestement de leur pouvoir, s’octroient des avantages économiques faramineux », alors que la population congolaise, miséreuse, voit sa situation empirer avec la crise économique.
Astrid Bunga