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Elle soutient la tenue des élections le 23 décembre et refuse toute tentative de report. Raison pour laquelle au regard du temps qui reste par rapport à la date prévue, elle considère l’usage de la machine à voter comme étant une nécessité.
Il s’agit des résolutions qui ont scellé l’atelier national de la Société Civile Forces Vives (SCFV), de l’atelier national sur les enjeux électoraux, du 19 au 21 juin 2018, à l’Hôtel Béatrice de Kinshasa.
Après ces trois jours des travaux, la SCFV demande à la CENI de chercher un large consensus aux parties prenantes autour de la machine à voter et s’engagent à sensibiliser la population sur son usage. En plus, la SCFV promet de soutenir tout projet de société qui milite en faveur de l’unité nationale et du développement intégral du pays, tout en se proposant la mise sur pied d’un observatoire électoral aux fins de bien accompagner la population tout au long du processus électoral.
Il faut signaler les membres de coordination et coordonnateurs des 26 provinces de la RDC ont passé à peigne fin les défis du pays au sujet des élections, de la sécurité, l’affaire des vaches au Kwango, la situation socio-économique des congolais ainsi que de l’environnement.
Seulement, la SCFV prend des dispositions au sujet des contraintes qui guettent ce processus électoral. A ce sujet, elle demande au Gouvernement de poursuivre la mise en œuvre des mesures de décrispation politique conformément à l’accord de la Saint Sylvestre. Aussi, exige-t-elle que ladite décrispation ne soit pas seulement politique, mais aussi sociale et économique car, la population souffre.
La SCFV se préoccupe de la situation sécuritaire pour laquelle le Gouvernement devrait renforcer des dispositifs sur l’ensemble du territoire national. De ce fait, elle demande le désarmement et l’expulsion sans délai, de tous les éleveurs « Mbororo » du territoire congolais dans les provinces de Bas-Uélé, Haut-Uélé, Nord-Ubangi et Sud-Ubangi. Elle dénonce également avec la dernière énergie toute velléité de balkanisation de la RDC qui s’exprime aujourd’hui à travers la scission des provinces du Nord-Kivu et Sud-Kivu basée sur le tribalisme. Le Gouvernement est appelé à observer l’application stricte des mesures de sécurité interdisant la migration irrégulière des personnes étrangères particulièrement dans les provinces du Nord-Kibu, Ituri, Kwango, Kwilu et Sud-Kivu.
Par rapport aux différents groupes qui écument la RDC, elle exige le désarmement et rapatriement dans leurs pays d’origine des milices armés étrangers notamment le FDLR et ADF. Les Gouvernements provinciaux de l’espace Tanganyika, Kasaï et Nord-Kivu à leur tour, devraient mobiliser des fonds pour l’application des recommandations issues de foras de paix de février 2017, septembre 2017 et mars 2018 tenu respectivement à Kalemie, Kananga et Goma. Pour le Sankuru, il serait impérieux pour l’Autorité National de trouver une solution pacifique au problème de délocalisation du territoire de Lusambo vers Panya Mutombo afin de préserver la paix et la cohésion communautaire.
Quant au problème des vaches, la SCFV recommande au Gouvernement de rechercher, désarmer et retourner sans condition les éleveurs en leurs lieux de départ. Il faudra également mettre en œuvre des activités tendant à protéger l’environnement dans les endroits non ravagés par lesdites vaches menacés par les catastrophes naturelles.
Par rapport à l’environnement, la SCFV est totalement opposée au transfèrement de l’eau de la rivière Ubangi vers le Lac Tchad. Pour cela, le Gouvernement devrait tenir un forum national sur la préservation de la biodiversité et des écosystèmes.
Judith Asina