Après la publication du calendrier électoral, le 5 novembre dernier par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), tout le monde attend voir le Gouvernement congolais alloué des moyens financiers conséquents à la centrale électorale afin de lui permettre de mettre application sa feuille de route.
Appuyant le calendrier publié par la CENI, plusieurs partenaires extérieurs de la République Démocratique du Congo (RDC) tiennent au respect, mais surtout à l’application dudit document. Ainsi, les dirigeants de l’Union Africaine (UA), la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo (Monusco), de la Conférence Internationale pour la Régions des Grands-Lacs (CIRGL) et de la Communauté Economique pour le Développement de l’Afrique Australe (SADC) ont, dans un communiqué rendu public le 22 novembre, demandé au gouvernement de Kinshasa de « de fournir les ressources financières et logistiques nécessaires pour permettre à la CENI de respecter le calendrier électoral ».
Par ailleurs, les responsables des structures citées ci-haut ont, dans le même communiqué demandent également aux autorités congolaises de « respecter la liberté de réunion pacifique ainsi que l’accès équitable aux médias publics ». Bien plus, ces organisations souhaitent que « le Gouvernement de la République Démocratique du Congo applique pleinement et efficacement les mesures de renforcement de la confiance prévues dans l’accord politique signé le 31 décembre 2016 entre les délégués de la Majorité Présidentielle et ceux du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement (Rassop) ».
Maman Sidikou, le Représentant spécial du Secrétaire général l’ONU en RDC, renseigne le site actualite.cd qui rapporte cette information, avait pris part à cette rencontre qui fait suite à la publication du calendrier électoral par la centrale électorale congolaise.
Historique
La réunion des structures sus-évoquées s’est tenue deux mois après la réunion du mécanisme régional de suivi est le principal organe de contrôle de l’application de l’Accord-cadre qui s’était tenue à Brazzaville. Pour rappel, le Mécanisme se réunit une fois par an au niveau des chefs d’Etat et de Gouvernement pour examiner les progrès accomplis dans la mise-en-œuvre des engagements nationaux et régionaux pris au titre de l’Accord-cadre signé le 24 février 2013 à Addis-Abeba (Ethiopie).
Cet Accoird-cader était signé d’abord p !mmar 11 pays, ainsi que les quatre institutions garantes (Nations Unies, Union Africaine, la Conférence Internationale pour la Régions des Grands-Lacs et la Communauté Economique pour le Développement de l’Afrique Australe.
Les onze pays signataires sont : l’Angola, le Burundi, la République Centrafricaine, la République démocratique du Congo, la République du Congo, le Rwanda, l’Afrique du Sud, le Soudan du Sud, la Tanzanie, l’Ouganda et la Zambie. Le Kenya et le Soudan ont également adhéré à l’accord le 31 janvier 2014, devenant ainsi les 12ème et 13ème pays signataires de l’Accord-cadre.
CN