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Dans le cadre du lancement de « la semaine sans douleur », une matinée d’information était organisé en le samedi 5 mai 2018 au secrétariat général du ministère de la Santé, à l’intention des journalistes. Objectif ? Sensibiliser les spécialistes des médias sur l’importance pour la RDC de disposer d’une législation à la hauteur des soins palliatifs, étant donné que le pays a intégré la « Convention Unique sur les stupéfiants».
C’était un moment d’échange entre les deux facilitateurs, choisis à dessein pour cet évènement et la quinzaine de journalistes présents à l’évènement. Prenant la parole en premier, Dr Sampert Makassi, Master en Administration des Affaires (MBA en anglais) a indiqué qu’il existe des patients souffrant des maladies chroniques au stade terminal et qui présentent les besoins de maîtrise de la douleur, mais pas bien gérée en RDC. Raison de cette semaine de sensibilisation qui commence par les journa-listes, en vue de permettre que le message soit véhiculé partout afin que les structures de santé utili-sent des molécules appropriées.
Il précise que, l’OMS a codifié les choses en les structurant en quatre niveaux d’échelle, pour que le choix sur le médicament à donner soit de mise. Par rapport à la douleur chronique sévère, dit le doc-teur, c’est « la morphine », une molécule de la famille des Opiacés qui soulage. Il se fait qu’en RDC par-ticulièrement, ladite molécule est disponible mais sous-utilisée, puisque les personnels de santé ne sont pas suffisamment informés et formés sur son emploi, ainsi que le problème financier, vu que les soins de santé sont pris en charge par les malades eux-mêmes ou leurs proches. En dehors de cela, il a soulevé l’aspect du manque de législation qui autorise la libéralisation de la prescription de cette molé-cule, comme jadis tous se référaient à la loi qui limitait son utilisation au seul niveau de service d’anesthésie et réanimation. Au sujet de « la semaine sans douleur », trois activités sont prévues. Il s’agit de la sensibilisation des journalistes qui constitue une première étape, ensuite viendra le tour des responsables des institu-tions sanitaires vu qu’il y a nécessité d’une formation de base pour les infirmiers et les médecins. La dernière activité sera organisée au sein d’un hôpital de la place, en vue de sensibiliser les personnels de santé.
Respect de l’être humain
« Vivre sans douleur est un droit humain », a souligné Me Alain Kabemba de l’ONG « Pallia Familli », un partenaire du Ministère de la santé qui intervient dans l’aspect des soins palliatifs. Entant qu’association de droit congolais qui œuvre dans la promotion des soins palliatifs, il s’est focalisé sur le droit, la douleur et l’éthique pour dire que cette campagne a été lancée pour informer à la communau-té que la gestion de la douleur des maladies chroniques et évolutives doit être pris en charge dans le cadre des soins palliatifs. Etant donné que c’est un processus, le Gouvernement devrait prendre des mesures adéquates pour confectionner une bonne législation. « Il ne faudrait pas qu’on se retrouve dans une léthargie où on laisse les choses se passer comme cela », prévient-il. Car « Pallia Familli » tra-vaille comme partenaire du Ministère de la Santé dans le volet de plaidoyer. Ensemble, ils s’y mettent pour la validation d’un document qui est déjà au niveau de la cinquième direction (D5). C’est pour cette raison qu’il invite les intéressés et autres associations d’apporter une pierre en vue d’arriver à la cons-truction de cet édifice pour la RDC.
Quid de la D5 ?
Selon Emilia Ntumba, point focal de de la cinquième direction du Ministère de la santé (D5), cette régie représente les activités consacrées aux soins palliatifs. Elle signale qu’auparavant, ces soins étaient l’apanage de la communauté, puisque ce sont les ONG qui ont commencé à consulter les malades dans leurs lieux de retranchement.
Parlant de la semaine de sensibilisation, la D5 relève quatre dimensions dont physique, spirituelle, so-ciale et psychologique. « Nous sommes en train de parler de la dimension physique aux opiacés, outils susceptibles de soulager ou accompagner les malades dans leur fin de vie », a-t-elle rapporté. Ce, en-tendu que la D5 et ses partenaires, notamment les ONG locaux se sont convenues d’élaborer les orien-tations nationales afin de la mise en œuvre effective des soins palliatifs en RDC.
JA