Les délégués diocésains venant de plusieurs diocèses du pays ont été édifiés, le mercredi 17 février, sur les problèmes auxquels les familles font face en République démocratique du Congo. C’est au cours du Congrès national sur la famille axé sur le thème : « Mariage et famille en RDC, défis et perspectives pastorales ».
Au centre Nganda, dans la commune de Kintambo, les prêtres et laïcs de l’église catholique vont échanger pendant cinq jours sur les problèmes qui se posent dans les familles en vue de redynamiser la pastorale familiale qui semble être en souffrance.
Des sujets intéressants et riches en informations feront l’objet des matières qui seront développées au cours de ce congrès, initié par la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco). Il s’agit notamment des aspects coutumier, de la doctrine chrétienne, des questions brûlantes, la législation civile et canonique sur le mariage, stratégies pour résister à la précarité socio-économique et enfin l’évolution du code de la famille. Cette première journée a été ouverte par une messe dite à la paroisse Notre Dame du Congo, à Lingwala, en présence des abbés et évêques de plusieurs diocèses, dont le cardinal Laurent Monsengwo, le président de la Cenco, Mgr Nicolas Djomo, l’évêque de Budjala et président de la commission d’évangélisation et coordonnateur des préparatifs du congrès, Mgr Tembo.
Dans son homélie, Mgr Nicolas Djomo a indiqué que ce congrès est en fait le départ d’une action de réflexion sur les valeurs et principes fondamentaux qu’il faut préserver au sein de la famille. En effet, la famille, d’après le président de la Cenco, est la première école où l’on apprend à bien vivre en société. « Les valeurs fondamentales de l’amour, du don de soi, de responsabilités se tissent dans la famille » a-t-il renchéri. Il invite, par ailleurs, les participants à beaucoup plus d’ardeur et d’attention afin de doter l’église, au terme de ces réflexions, d’une pastorale plus engagée et efficace sur la famille. D’après le cardinal Laurent Monsengwo, la famille est une cellule très importante pour le développement économique et social d’un pays. Elle se définit comme la cellule de base de la société. Cependant, elle subit du jour au jour les métamorphoses de celle-ci.
Il sied de préciser que ce congrès national sur la famille qui prendra fin le dimanche 21 février prochain, part d’un long processus débuté en 2013 par l’épiscopat national. Ce dernier a donné des matières à réflexion aux fidèles catholiques de plusieurs diocèses du pays.
Il s’avère que les réponses ont étalé les différents problèmes auxquels les familles sont confrontées. Parmi ces embarras, figurent notamment, la défaillance de la foi, le poids élevé de la dot, les idéologies importées de l’occident, la précarité socio-économique et tant d’autres maux qui rongent la société via la famille.
Grâce Ewawa