Le Centre culturel Wallonie Bruxelles, dans la commune de la Gombe, a servi de cadre, le mardi 18 janvier à la première projection du film « L’homme qui répare les femmes, la colère d’Hippocrate » à Kinshasa. Ce, après son interdiction par les autorités. C’était en présence des réalisateurs belges Thierry Michel et Colette Braeckman, des professionnels de médias et d’un public hétéroclite.
Le but de ce rendez-vous culturel était de mettre à la disposition des Congolais des efforts réalisés par le chirurgien congolais Denis Mukwege sur les crimes humanitaires à l’endroit des femmes affectées par des viols dans l’Est de la RDC.Le film rend un vibrant hommage au combat du Dr Mukwege pour la valorisation des femmes violées ainsi qu’à la quête de leur bien-être. Installé dans son hôpital de Panzi à Bukavu, le gynécologue aide, depuis quinze ans, les femmes violées à se reconstruire physiquement et psychologiquement.
« L’homme qui répare les femmes, colère d’Hippocrate » a été projeté en Europe en 2014. Ici à Kinshasa, le gouvernement avait interdit son lancement dénonçant une mauvaise traduction des commentaires de certaines victimes. Après sa diffusion à Kinshasa, le film sera diffusé cette semaine à Bukavu et à Lubumbashi.
Grâce Ewawa