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La boite de Pandore ouverte par la Majorité présidentielle (MP) sur la nationalité de Moïse Katumbi est loin de se limiter sur cette seule personnalité. L’un effet boule de neige emballe aussi la MP. Et sur la toile, des politiciens « binationaux » proches de la MP sont « traqués » et débusqués comme des Pokémons.
Après le pavé dans la mare jeté par l’hebdomadaire français Jeune Afrique, sur la nationalité italienne détenue par le dernier gouverneur de l’ex-Katanga, Moïse Katumbi entre 2001 et 2017, le Procureur général de la République, Flory Kabange s’est saisi du dossier. Une action judiciaire a donc été ouverte pour « usage de faux » étant donné que la « nationalité congolaise est une et exclusive » et ne pouvant être détenue concurremment avec une autre. Mais le dossier n’éclabousse pas que Moïse Katumbi. Ses tentacules vont jusqu’à attendre la Majorité présidentielle, elle-même. Du coup, sur les réseaux sociaux, des Congolais égrainent comme un chapelet les noms des personnalités politiques congolaises détenant une autre nationalité. Le cas du belgo-congolais Gustave Beya Siku, ancien directeur de cabinet du chef de l’Etat passe pour le plus emblématique.
Ce dernier avait été nommé ambassadeur de la RDC en Belgique puis refuser par Bruxelles, le considérant comme son ressortissant. Mais Kinshasa a persévérer dans cette voie d’illégalité pour le faire accréditer en Angola. Donc, un belge représentant la RDC en Angola. L’autre cas qui emballe la toile, c’est celui de l’ex Premier ministre, Samy Badibanga. Celui-ci, après avoir été nommé chef du gouvernement, son nom a été retrouvé en Belgique comme étant citoyen belge. L’homme a pourtant renoncé à sa nationalité belge tout en continuant d’exercer ses fonctions de Premier ministre dans un pays « étranger ».
La Constitution congolaise parle d’une perte de nationalité congolaise une fois que l’on entre en possession d’une autre. Mais Badibanga, du haut ses fonctions, a pris le temps de renoncer à la seconde sans régler d’abord sa situation d’apatridie. A Katumbi, par contre, le ministre de la Justice et Garde des Sceaux parle d’une année avant de recouvrer la nationalité congolaise. Mais par quel miracle Samy Badibanga a-t-il recouvré la sienne en quelques seulement ? Sinon, comment a-t-il pu exercer les fonctions de chef du gouvernement sans le recouvrement de sa nationalité d’origine ?
L’autre cas évoqué, c’est celui du journaliste proche du pouvoir Jean-Marie Kassamba, notoirement reconnu comme un Français. La liste des « binationaux » MP s’allongent chaque jour qui passe. Ces politiciens sont quasiment traqués comme des Pokémons et aujourd’hui les internautes parlent de nationalité belge que détiendraient Willy Mishiki, Maguy Rwakabuba et Tharcisse Loseke.
CN