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Dans une lettre au secrétaire général des Nations Unies, le 10 mars, le Comité laïc de coordination (CLC) avait décrété une trêve de mobilisation jusqu’au 30 avril. Question de permettre au pouvoir en place d’appliquer toutes les mesures de décrispation politique recommandées dans l’accord de la Saint Sylvestre pour que « les élections se déroulent dans la paix, la tranquillité et la transparence ».
Cet ultimatum est expiré. Les laïcs catholiques vont-ils reprendre avec des marches ? Tout dépendra de leur jugement sur le niveau d’application de ces mesures de décrispation. Il y a le dossier de dédoublement des partis politiques quasiment résolu, le mois dernier, par le Conseil national de suivi de l’accord qui a notamment reconnu l’UDPS dirigée par Félix Tshisekedi aux dépens de l’UDPS revendiquée par l’actuel Premier ministre, Bruno Tshibala.
Mais cela ne semblait pas déjà satisfaire le CLC qui, le 24 mars, avait « interpellé toutes les parties prenantes à la crise actuelle qui secoue la RDC, sur l’urgence d’aboutir avant le 30 avril à l’assainissement total de l’environnement préélectoral, de manière à garantir l’égalité des chances à tous les candidats potentiels dans les compétitions électorales à venir ».
L’autorisation du meeting de l’UDPS le 24 avril dernier à la Place Sainte Thérèse peut être ajoutée comme un signe de décrispation. Depuis le 31 juillet 2016, lors du meeting d’Etienne Tshisekedi à l’esplanade du boulevard Triomphal, aucun autre rassemblement de cette ampleur de l’opposition n’a été autorisé.
Il n’est pas évident que le CLC se contente d’une demi-mesure, lui qui veut la totale. Le retour au pays des exilés politiques n’est pas toujours d’actualité. Le cas de Moïse Katumbi qui n’est pas sûr de rentrer en homme libre pour présenter sa candidature à la présidentielle. A cela s’ajoute des prisonniers emblématiques comme Diongo, Diomi et Muyambo qui restent à Makala. Les laïcs catholiques pourraient donc soit appeler à d’autres marches, soit lancer d’autres ultimatum.
CN