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Alors que ses dissensions internes semblaient un peu dédouaner la Majorité présidentielle, le Rassemblement a taxé le pouvoir en place de responsable de la crise politico-sécuritaire qui sévit le pays. C’était au terme de sa toute première réunion officielle tenue hier, jeudi 9 mars, autour de son nouveau Président, Félix Tshisekedi.
Pendant qu’il retrouve petit-à-petit les poils de la bête après des divisions internes, le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement a redirigé le curseur de la crise sur la Majorité présidentielle, son adversaire naturelle. La plateforme dirigée par Félix Tshisekedi a interpellé le pouvoir en place qu’il accuse d’être responsable du blocage observé dans le processus de sortie de « crise politique qui conduit inexorablement le pays au chaos ».
La seule planche de salut pour parer à cette situation jugée « grave », c’est de mettre en œuvre l’Accord du 31 décembre. La plateforme rappelle au passage que ce compromis est la seule source de légitimé des dirigeants des toutes les institutions politiques de la République, y compris le Président de la République.
Des appels à l’unité…
Après la mort inopinée d’Etienne Tshisekedi, la mise en œuvre totale de l’Accord du 31 décembre semble devenir tributaire de l’unité de cette méga-plateforme de l’opposition. Ce qui ne jeûne pas plusieurs organisations et personnalités de premier plan à souhaiter un retour à l’unité.
Bien que les dissensions commencent à faiblir, d’aucuns redoutaient déjà l’éclatement du plus grand regroupement des plateformes politiques d’opposition. Le bicéphalisme au sein de ce mouvement ne semble plaire à personne. Si ce n’est qu’à certains tireurs des ficelles.
D’ailleurs, Vital Kamerhe qui vient de sortir de sa réserve, a clairement indexé la Majorité présidentielle comme responsable en coulisse. Selon le Président de l’Union pour la nation congolaise (UNC), il faut aider le Rassemblement à ne pas s’éclater pour ne pas faire plomber l’Accord du 31 décembre qu’il qualifie d’un accord d’espoir.
Kamerhe attribue les dissensions actuelles à la course aux postes. « Jamais le Président Etienne Tshisekedi qui est note héros n’avait travaillé pour des postes, le Président a toujours travaillé pour l’instauration d’un Etat des droits, pour l’alternance démocratique dans notre pays », a-t-t-il rappelé lors d’une rencontre organisée hier, jeudi 9 mars, avec des jeunes et femmes de son parti.
Il a même souhaité prêter ses bons offices au Rassemblement : « Alors je demande aux amis de quitter leur posture de chercher des postes. Voilà pourquoi moi je me suis engagé pour que le Rassemblement demeure effectivement un Rassemblement. »
La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) avait aussi exprimé ses inquiétudes quant aux divisions qui règnent au sein du Rassemblement. Le Secrétaire général de cette structure catholique avait indiqué que les divisions au sein de cette plateforme pourraient mettre en mal l’application de l’Accord. Même son de cloche du côté des chancelleries occidentales qui souhaitent également voir ce compromis être d’application.
CN