L’économie de la République démocratique du Congo ressent déjà les soubresauts de la baisse des cours des matières premières qui se produit sur le plan international. Devant cette urgence, le ministre de l’Economie nationale a été choisi pour élaborer une mouture des mesures qui a, ensuite, été enrichie à la 8ème Réunion du Conseil des ministres.
Le gouvernement congolais a adopté, mardi 26 janvier, vingt-huit mesures « urgentes » pour stabiliser et relancer l’économie, suite à la chute des cours des matières premières. Devant cette batterie de mesures, plusieurs ministères vont entrer en action pour que, chacun en ce qui le concerne, puisse exécuter ces mesures économiques urgentes.
L’Exécutif national va logiquement s’appuyer sur l’expertise du ministre de l’Economie nationale, Modeste Bahati Lukwebo, pour permettre à la République démocratique du Congo d’accroître sa résilience dans cette conjoncture mondiale peu favorable.
Encore une fois, le professeur Modeste Bahati a mis à contribution son savoir-faire pour aider le gouvernement à faire face à cette conjoncture économique internationale qui influe sur l’économie locale. Le but de ces mesures est notamment de maintenir et consolider les conditions d’émergence économique et sociale du pays. Et Bahati Lukwebo en sait quelque chose. D’ailleurs, l’homme a déjà fait ses preuves dans plusieurs secteurs économiques du pays. Ces mesures urgentes sont destinées à durer pendant une période de temps suffisante pour une consolidation de la stabilité économique du pays pendant laquelle elles seront de stricte application avant que ne soit envisagée toute relaxe. Elles portent, entre autres, sur la lutte sans concession contre la fraude fiscale, douanière, dans les secteurs économique, des télécommunications et des transports par la constitution d’équipes mixtes à cette fin, l’évaluation et l’audit des contrats d’amodiation et de partenariat conclu avec les sociétés minières de l’Etat, plus de rigueur dans l’octroi des exonérations, la réduction des taxes à l’exportation de certains produits, l’encadrement des principaux centres d’ordonnancement du pays, le contrôle accru dans le secteur des transports, la stricte application de la limitation du nombre de services opérant aux frontières, le marquage moléculaire du carburant, le renforcement du contrôle des Sim box et l’autorisation donnée à l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications du Congo (ARPTC) de signer des contrats de partenariat avec des sociétés spécialisées ; le renforcement des contrôles aux frontières afin de limiter l’exportation illégale des billets de banque et des matières précieuses.
En somme, Modeste Bahati va déployer toutes ses ailes pour permettre à ce que les mesures qui sont de ressort puissent mieux être appliquées. L’homme va visiblement faire parler sa rigueur et son expertise dans le secteur pour que, finalement, la baisse des cours des matières premières n’aient pas d’impact considérable sur la croissance économique du pays. Un acquis que le Président de la République ne veut nullement perdre. Cela, en dépit de la volatilité des cours des métaux.
Dido Nsapu