En prélude de la tripartite CNSA-CENI-Gouvernement, une rencontre s’est tenue hier, mardi 10 octobre 2017 entre Emmanuel Shadary, VPM Ministre de l’Intérieur et Sécurité, et le Comité National du Suivi de l’Accord (CNSA). Objectif : évaluer la décrispation relative à la situation de dédoublement des partis politiques retenu dans l’accord de la Saint Sylvestre.
C’était une rencontre organisée à l’initiative du Président du CNSA, Joseph Olenghankoy. Valentin Vangi, Rapporteur du CNSA qui l’a dit à presse au sortir de ces assises, a indiqué qu’il fallait éclairer la lanterne sur le chapitre 5 qui concerne la décrispation. Cela, dans le but de permettre à cette nouvelle institution, après avoir eu toutes ces informations, d’en débattre à l’interne et mettre des conditions pour aboutir à des solutions politiques à toutes ces grandes préoccupations, notamment en ce qui concerne le dédoublement des partis politiques. Aussi, ont-ils discuté sur le point V.4 qui parle des conflits internes au sein des partis politique. Il était question que le CNSA ait d’abord des informations générales sur ce que le Ministère de l’Intérieur et Sécurité a déjà fait depuis la signature de l’Accord le 31 décembre 2016 jusqu’à ce jour.
A cet effet, le VPM et Ministre de l’Intérieur a éclairé la lanterne du CNSA sur les efforts déjà déployés pour vider cette question suite aux recommandations de l’Accord. Aussi a-t-il évoqué la particularité de chaque partie concernée par l’Accord du point de vue politique et juridique. Allusion faite ici aux différents partis du G7, notamment l’UNADEF, UNAFEC, MSR, l’ACO et PDC.
Pour cela, le VPM a déclaré être en règle avec les recommandations de l’Accord en rapportant l’arrêté pris avant lui qui enregistrait deux partis. Il s’agit ici de MLC et MLC/L pour lesquels l’affaire est reglée grâce à son intervention.
Au sujet dedit dédoublement, il a démontré au cas par cas et pour chaque parti, l’absence des preuves juridiques. A cet effet, il a mis le CNSA à profit pour dénouer en commun certaines questions sur le plan politique. D’ailleurs, ce Ministère ne statue pas sur les conflits internes des partis politiques qui doivent être réglés devant les instances judiciaires, c’est-à-dire, devant les cours et tribunaux.
Judith Asina