« Quelle est la politique de communication interne utilisée au sein du Groupe de Presse Congo Nouveau? » Dans son mémoire de fin d’études présenté et défendu à l’Université pédagogique nationale (UPN), l’année dernière, ce chercheur en communication avait souligné l’excellent climat de travail qui règne au sein de cet organe de presse.

Robert Djanya Ya Djanya partait du constat selon lequel, bien que reconnaissant la dimension humaine et managériale dans l’élaboration d’une stratégie de communication interne d’entreprise, beaucoup d’auteurs en communication ne ressortent pas la place des supports de communication qui vont de pair avec les aspects comportementaux des personnes dans la transmission des informations.
Prenant le cas de Congo Nouveau, ce chercheur a indiqué qu’une « large majorité du personnel » de cet organe de presse n’éprouve aucune difficulté à faire remonter l’information vers le haut. « Ceci nous a permis de déduire qu’il y a des bonnes relations entre les chefs hiérarchiques et leurs collaborateurs », avait-il indiqué.
Pour Robert Djanya, comme la communication descendante, la communication ascendante revêt un caractère important au sein d’une entreprise et rencontre bien des difficultés pour son application si certaines précautions ne sont pas préalablement prises. Ce qui soulève la question des relations entre les patrons et leurs subordonnés, évoquée précédemment. Il parait, pour l’auteur, qu’une trop grande distance entre eux crée des barrières et engendre une certaine crainte de l’employé vis-à-vis de son chef.
« Mais dans le cas du groupe de presse Congo Nouveau, les relations entre le patron et ses employés sont visiblement au beau fixe car, il existe un climat favorable à une bonne ambiance de travail qui permette la remontée de l’information. D’ailleurs, le premier venu aura du mal à faire la différence entre les supérieurs hiérarchiques et leurs collaborateurs étant donné les relations parfois complices qui les caractérisent. Dans les installations de cette entreprise, l’on n’entend presque jamais des titres honorifiques du type, patron, chef, boss, n°1… venant des employés. Ceci vaut la peine d’être signalé car certains employés se sentent décourager par leurs supérieurs hiérarchiques si ces derniers sont trop autoritaires. Il en va de même si, après leur avoir transmis des informations, ils ne reçoivent rien comme réaction en retour », appréciait-il remarquant qu’il s’agit d’un cas rare dans les maisons de presse congolaises où des chefs sont souvent craints.

C.N