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Science sans conscience est la ruine de l’âme disait un sage d’autrefois. Et en ce dernier temps où on ne cesse de nous rabattre les oreilles avec le concept de la nouvelle citoyenneté; il y a lieu de nous regarder droit dans les yeux et dire stop, et prendre cap pour un changement radical des mentalités.
L’Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa, naguère respecté au rang de certaines écoles supérieures et commerce de France et de Belgique a perdu à ce jour, tout son prestige d’antan.
Et pour cause, le mercantilisme ayant pris place sur la méritocratie, les différents Directeurs généraux qui ont eu à se succéder foulent la science au pied pour faire du business. Et comme c’est une école de commerce, tout se vend et tout s’achète désormais à ciel ouvert que le cas le plus alarmant reste au plus haut point, le phénomène « étudiants fantômes ». Et pour éclairer la lanterne de nos lecteurs, ces derniers sont des étudiants réellement inscrits au registre de l’ISC et sont à jour quant à leur situation des minervals et autres frais universitaires mais la plupart d’entre eux n’ont jamais été vus dans les auditoires et encore moins hors des examens. Mais curieusement, on sait facilement voir leurs noms dans les valves au nombre des étudiants qui ont satisfait à la première session. Et de fil en aiguille, ils passent dans la classe supérieure jusqu’à l’obtention de leur diplôme de graduat ou de licence. Ecœurée, la rédaction de votre journal « Congo Nouveau » qui a toujours milité pour la méritocratie et un Etat des droits ne pouvait pas s’empêcher de consacrer ces quelques lignes pour condamner ce que d’autres caressent pour satisfaire leurs appétits d’argent.
Et à nous de nous interroger que le phénomène et si alarmant que l’université congolaise et sur le point de nous larguer demain dès sur le marché véritables criminels car sortis des facultés de médecine et pharmacies, des tricheurs sortis des écoles de commerce, etc.
Pour davantage éclairer votre religion, la plupart d’étudiants fantômes inscrits à l’ISC et ailleurs se recrutent parmi les politiques, les businessmen et autres affairistes qui sont tout le temps partis et n’ont guère du temps à consacrer aux études. Ces puissants de notre société ont tout banalisé au point d’imaginer que leur argent peut bien satisfaire leurs caprices. Non Messieurs, nous nous offrirons la liberté de publier désormais dans nos colonnes les noms des étudiants fantômes et autres détenteurs des titres universitaires non mérités.
C.P. MABIALA Jean Ferdinand