C’est une première, d’après des témoins, qu’un président de parti politique draine autant du monde lors de son enrôlement. Patrick Bologna, président de l’Avenir du Congo (ACO), l’a réalisé le dimanche dernier sur la place Victoire.
Depuis le début du processus d’enrôlement à Kinshasa, jamais une marée humaine n’a autant accompagnée un politique. En effet, depuis que les députés, ministres et autres grosses pointures de la scène politique se rendent dans des centres d’enrôlement, c’est la première fois qu’un président national d’un parti politique a pu drainer derrière lui une foule aussi nombreuse. Patrick Bologna, c’est de lui qu’il s’agit, est allé remplir son devoir civique d’électeur et d’éligible. En vue des prochaines élections pour le compte de son parti, l’Avenir du Congo. Qui compte, dixit son président, se présenter à toutes les élections (hormis la présidentielle) pour avoir des représentants à même de défendre les intérêts de leurs bases.
Une foule évaluée à plus de 10.000 personnes a tenu à l’accompagner sur le lieu d’enrôlement: l’école catholique Mgr Moke dans la commune de Kalamu.
C’est même la preuve indubitable que l’ACO est un grand parti, et constitue une puissance indéniable avec laquelle le pays peut compter. En plus, c’est un parti qui est bien structuré et organisé. En effet, les milliers de militants qui ont tenu à accompagner le «prezo» Bologna, ont fait montre d’une discipline exemplaire. Qui a laissé pantois plus d’un à la place Victoire, un point chaud remarquable par sa cacophonie habituelle et son remue-ménage quotidien.
Une anecdote au passage : un autre candidat, député de son état et grande gueule de surcroît (dont nous taisons le nom), attendu ce même jour au même centre d’enrôlement a dû remettre son enrôlement sine die, pour ne pas subir des rebuffades ironiques, tellement il était escorté par seulement quelques dizaines de sympathisants.
CP