La campagne « 16 jours d’activisme contre les violences faites à la femme » sera lancée, le 25 novembre prochain à Kinshasa, en marge de la Journée Internationale pour l’élimination de la violence à l’égard de la femme qui sera célébrée le 25 novembre 2017, et soutenue par l’Organisation des Nations unies.
La période de 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes sera marquée cette année par la campagne « Tous Unis » sur le thème : « Ne laisser personne de côté : mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles ».
Ce thème renforce l’engagement de la campagne « TOUS UNIS » en faveur d’un monde exempt de violence pour toutes les femmes et les filles, tout en soutenant en premier lieu les personnes les plus défavorisées et marginalisées. La représentante de l’ONUFEMME en RDC qui a fait cette annonce, a invité les victimes des violences sexuelles à briser le silence.
Elle a fait savoir que la violence faite aux femmes, n’est pas seulement en temps de guerre mais aussi à la maison, dans la rue, sur internet. A cette occasion, l’ensemble des provinces doivent mener beaucoup d’activités pendant ces 16 jours d’activisme mais plus particulièrement dans des provinces qui sont actuellement victimes des conflits, a appelé la Représentante de l’ONU femme en RDC.
La violence à l’égard de la femme est la forme la plus extrême de discrimination. La journée Internationale pour l’élimination de la violence à l’égard de la femme a été proclamée le 25 novembre par l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies.
En effet, c’est une occasion pour l’ONU, d’inviter les gouvernements, les organisations internationales et les ONG à organiser des activités pour sensibiliser le public au problème de cette journée comme une célébration internationale.
L’Assemblée générale des Nations unies qui a adopté la déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes, a défini le terme « violence à l’égard des femmes » comme tous actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée. Signalons que comme les années précédentes, la couleur orange sera un thème central et unificateur de toutes les activités afin d’attirer l’attention de tous sur la question de la violence contre les femmes et les filles.
Rebecca Bulungu