Ils l’ont exprimé à une délégation du Programme Alimentaire Mondiale (PAM) descendue sur place à Kalemie, chef-lieu de la province du Tanganyika, jeudi 26 juillet 2018. Les déplacés qui ont fui les conflits intercommunautaires entre les Ntwa et les Bantous demandent à cette agence des Nations unies de multiplier la fréquence de distribution en vue de leur permettre de tenir pendant un mois.
Une quinzaine de sites abritent, les déplacés de ces conflits qui a éclaté depuis presque six ans dans cette partie de la RD. Congo.
A Katanika, site situé dans le quartier portant le même nom notamment, c’est 5.297 ménages avec un total de 15.071 personnes qui bénéficient de l’aide alimentaire du PAM. Ladite aide est constituée de la farine de maïs, des haricots, du sel iodé et de l’huile végétale.
« L’argent que j’ai reçu de la part du PAM (120.000) m’a permis d’utiliser 50.000 FC pour la provision et j’ai investi 70.000 Fc dans la vente du riz en détail. Une activité qui a fait en sorte que je m’occupe surtout de mes enfants, surtout ceux qui sont en classe de secondaire, d’aller à l’école »
Lors d’une rencontre entre les bénéficiaires et la délégation, tous se sont dit très ravis et ont encouragés cette assistance qui permet de subvenir à leur besoin. Aussi, encouragent-ils l’initiative d’un don de 120.000 FC accordé aux ménages, en vue se procurer les vivres. « L’argent que j’ai reçu de la part du PAM (120.000) m’a permis d’utiliser 50.000 FC pour la provision et j’ai investi 70.000 Fc dans la vente du riz en détail. Une activité qui a fait en sorte que je m’occupe surtout de mes enfants, surtout ceux qui sont en classe de secondaire, d’aller à l’école » relève Annie Dunia, une femme déplacée vivant au site de Katanika.
Mais, il se fait que cette aide ne soit pas suffisant, puisqu’impossible de se nourrir pendant un mois plein, surtout que cela ne vient pas de façon régulière.
En réponse, Claude Kalinga, conseiller chargé de communication de cette agence a indiqué que ce plaidoyer est pris au sérieux. Seulement, toujours est-il que tout dépend de la taille des fonds reçus de la part des partenaires. Aussi, précise-t-il, le véritable défi à relever consiste au retour de la paix dans leurs milieux d’origine pour reprendre avec leurs travaux champêtres et la ferme, comme la plupart l’ont suggéré.
Judith Asina/ envoyée spéciale à Kalemie