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Le gouvernement a connu, le 20 février, un léger aménagement. Emmanuel Ramazani Shadary a quitté son poste de vice-Premier ministre ministre de l’Intérieur et Sécurité pour laisser le fauteuil à son ex-secrétaire général du parti présidentiel, le PPRD. Un repositionnement qualifié de « stratégique » pour les prochaines élections.
Alors que le poste qu’il occupait depuis trois ans vient de disparaitre des statuts du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), Henri Mova Sakanyi – 55 ans – devrait naturellement être recasé. Mais cette nomination dont l’ordonnance aurait été signée depuis le 15 février et rendue publique 5 jours plus tard, laisse à réfléchir. D’après certaines analyses, le parti au pouvoir serait, depuis quelques temps, profondément secoué par des dissensions internes. Et Mova Sakanyi était perçu comme un élément qui ne contribuait suffisamment pas à l’apaisement, la course au dauphinat aidant ! D’ailleurs, certains soupçons lui auraient donné pour responsable de la fuite de l’élément sonore d’une réunion stratégique du parti tenue pourtant à huis clos. Ainsi, le catapulter à la tête de la Territoriale, serait une façon de le caser pour donner les charges du parti à un autre cacique. Et d’après les informations du magazine français, Jeune Afrique, Joseph Kabila voudrait placer Emmanuel Ramazani Shadary au poste stratégique de secrétaire permanent du PPRD. Un poste qui permet à cet élu de Kabambare, dans le Maniema, de super superviser et coordonner les activités du parti de Kabila dans la perspective des élections programmées au 23 décembre. Si les pressions actuelles sur le Président de la République annihilaient toute possibilité pour lui de se représenter, ce léger remaniement commence donc à dessiner le futur du parti au pouvoir. Mais aussi, une forme de sélection qui ne dit pas son nom dans la perspective du choix d’un successeur du Raïs. Mais visiblement, l’exercice, pour Kabila, semble être un peu comme celui de trouver la quadrature d’un cercle. Et pendant ce temps, d’autres « dauphins » présumés refusent d’échouer sur la plage et surfent sur les vagues des thèses de doctorat.
Quant à Mova, la priorité, pour l’instant, c’est d’abord d’assumer ces nouvelles fonctions. Méditer sur comment apprendre à appliquer et défendre le programme d’« un Premier ministre venu de je ne sais quel bord idéologique ».